La représentante parlementaire, Leila Haddad, a confirmé aujourd'hui, vendredi 8 janvier 2021, qu'elle et deux députés du Bloc démocrate avaient déposé une plainte contre le représentant de la Coalition pour la dignité, Mohamed Affes. Leila Haddad a indiqué dans son intervention lors de l'émission sur Jawhara, qu'il y a eu lors des interventions des députés dans les séances plénières consacrées à la discussion les prestations des ministères et de la discussion de la loi de finances, des querelles provoquées par le député Affes. Elle a souligné qu'elle a cherché à mieux cerner la personnalité de ce représentant et a trouvé des vidéos divulguées à caractère terroriste et menaçant l'ordre public et qui sont considérées, par ailleurs, comme des crimes terroristes. Haddad a indiqué que la première vidéo est datée du 29 mars 2013, lorsque le député Mohamed Affes était imam et parlait aux fidèles dans une mosquée du gouvernorat de Sfax. Il encourageait alors les jeunes à se rendre en Syrie et à faire le «jihad» là-bas car c'est une obligation. Elle a ajouté qu'une deuxième vidéo remonte au 25 octobre 2013, où il a appelé à se couper la main de chaque agent de sécurité mettant en œuvre la charia, comme elle l'a dit. Elle a rappelé que ces allégations sont considérées comme des crimes terroristes liés à la loi antiterroriste de 2003. Leila Haddad a été surprise par le manque d'action du ministère public dans cette affaire, et a indiqué qu'elle avait soumis des Procès-verbaux concernant ces déclarations et avait déposé une plainte à cet effet auprès du tribunal de Tunis. Dans sa réponse au fait de profiter de l'immunité parlementaire par les députés, la porte-parole a estimé qu'il jouissait de l'immunité dans ses interventions au sein du parlement et dans l'exercice de ses fonctions. Mais en dehors du parlement, il est un citoyen ordinaire et ce sont des actions qu'il a fait justement en dehors du parlement.