Le porte-parole du Département d'Etat des Etats-Unis, Ned Price, a déclaré que le référendum a été marqué par une faible participation. Ned Price a estimé que la nouvelle constitution tunisienne pourrait "porter atteinte" aux droits fondamentaux. Il a souligné qu'une partie de la société civile, des médias et des partis politiques a exprimé ses profondes inquiétudes concernant le référendum. « Nous avons constaté la présence d'inquiétudes concernant l'absence de processus inclusif et transparent ainsi que le manque de débat public véritable lors de l'élaboration de la nouvelle constitution… Nous avons également constaté la présence d'inquiétudes face à certaines lacunes dans la nouvelle constitution qui pourraient porter atteinte aux droits de l'Homme et aux libertés fondamentales. Il a, par ailleurs, évoqué les prochaines élections législatives prévues pour la fin de l'année. Il a souligné l'importance de respecter la séparation des pouvoirs et a mis l'accent sur la nécessité d'une loi électorale complète et transparente pour permettre une large participation à ces élections.