Les principales formations politiques en Tunisie perdent du terrain en termes d'intentions de vote selon le barometre politique SIGMA du mois de décembre 2013. Nidaa Tounes (20.7%) perd 1 point sur le corps électoral et 2.5% sur les voix exprimées (40.0%), Ennahdha (14.8%) perd 1 point aussi sur le corps électoral et 2.8% sur les voix exprimées (28.6%) et enfin Al Jabha Achaabia (3.3%) perd 2.7 points sur le corps électoral et 5.6% sur les voix exprimées (6.3%). Est-ce les dommages collatéraux du Dialogue National ? Ces formations sont suivi en termes d'intentions de vote par Al Joumhouri (4.5% des voix exprimées), Al Moôtamar avec 3.4%, Al Moubadara avec 2.8%, Al Mahabba avec 2.4%, Ettakatol avec 1.6% et enfin le mouvement Wafa avec 1.4% des voix exprimées, pour les 9 premiers partis cités spontanément par les 1003 Tunisiens interrogés via le call center SIGMA et sélectionnés selon la méthode des quotas sur le lieu d'habitation (24 gouvernorats), la tranche d'âge, le sexe et la catégorie socioprofessionnelle les 17 et 18 décembre 2013. Les voix non exprimées représentent 48.1% contre 49.6% en octobre 2013. A propos des élections présidentielles, Béji Caid Essebsi demeure en tête par rapport à la vague d'octobre 2013 avec 12.2% sur le corps électoral (-7%) et 34.6% des voix exprimées contre 45.3% en octobre 2013. Il est suivi de Marzouki, stable, avec 2.5% du corps électoral et 7.1% des voix exprimées. Hamma Hammami en baisse de 2.6 sur le corps électoral en trois mois où il passe de 4 à 2.4% (de 9.5 à 6.9% des voix exprimées). Hammadi Jébali reste stable avec 2.3% (6.6% des voix exprimées), devant Kamel Morjane (2.0%) qui remonte d'une manière notoire dans le classement (5.7% des voix exprimées). Près de 65% n'ont exprimé aucune intention de vote pour des personnalités politiques.