Dans le cadre des efforts continus pour lutter contre toutes les formes de criminalité organisée susceptibles de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays, et de dévoiler les éléments qui en sont à l'origine, des informations ont été obtenues par le service de l'Unité nationale de recherche sur les crimes de terrorisme, les crimes organisés et ceux portant atteinte à la sécurité du territoire national. Ces informations indiquent que des échanges d'informations ont eu lieu sur le réseau social "Facebook" concernant des offres d'intermédiation et de vente d'organes humains en échange d'importantes sommes d'argent. Après avoir accordé à cette affaire l'importance qu'elle méritait, et en coordination avec le parquet, suite à diverses enquêtes sur le terrain et techniques, il a été possible d'identifier un individu actif dans ce domaine. Cet individu constitue le lien entre des parties tunisiennes et étrangères situées à l'étranger, et est chargé de négocier les sommes et les commissions à percevoir. Les membres de l'unité susmentionnée, en coordination constante avec les autorités judiciaires compétentes, ont pu découvrir et détenir 3 individus. Ces derniers ont avoué leur activité dans ce domaine et leur implication dans le recrutement de Tunisiens désireux de vendre leurs organes transplantables. Ils exploitaient plusieurs sites de réseaux sociaux et certains intermédiaires, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, afin d'envoyer ces personnes à une date ultérieure pour les analyses et les examens médicaux nécessaires, et pour négocier le montant demandé en fonction de la valeur de l'organe humain. Les enquêtes se poursuivent au niveau de l'unité de sécurité mentionnée, en coordination avec les autorités judiciaires compétentes.
