Lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale le lundi 15 avril 2024, le Président Kais Saied a mis en lumière la croissance inquiétante du phénomène de la migration irrégulière. Il a déclaré : « La Tunisie a agi en accord avec ses valeurs humaines, mais elle ne peut être exploitée par ceux qui cherchent à en faire un lieu de résidence ». Il a réaffirmé avec fermeté que « la Tunisie ne tolérera ni le transit ni la résidence de migrants irréguliers », soulignant que « l'Etat doit exercer son autorité sur l'ensemble de son territoire ; nous ne pouvons tolérer l'existence de zones échappant à la loi ». Sans entrer dans les détails, le président Saïed a évoqué les plans mis en place dès 2017, accusant certains individus se trouvant actuellement à l'étranger d'avoir détourné des centaines de millions de dollars et d'euros. Il a critiqué les organisations spécialisées dans la migration, affirmant qu'elles n'avaient pas véritablement soutenu la Tunisie, se contentant de publier des communiqués sans action concrète. Insistant sur le respect des procédures institutionnelles, le chef de l'Etat a souligné que tout dialogue devait se dérouler au sein des institutions de l'Etat et non à l'extérieur, rappelant que nous ne sommes plus en 2014.
