L'Organisation mondiale de la santé a déclenché mercredi son plus haut niveau d'alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. Cette maladie hautement contagieuse a déjà causé la mort de plus de 450 personnes en République Démocratique du Congo (RDC) et continue de se propager rapidement dans d'autres pays d'Afrique centrale et de l'Est. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a exprimé une grande inquiétude quant au "potentiel de propagation supplémentaire en Afrique et au-delà". Il a appelé à une "réponse internationale coordonnée" pour stopper cette épidémie et sauver des vies. La variole du singe, qui se transmet par contact étroit, provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe ainsi que des lésions cutanées. Cette épidémie concerne la forme la plus sévère, le Clade 1, qui peut être mortelle dans jusqu'à 10% des cas. Depuis le début de l'année, plus de 13 700 cas ont été enregistrés en RDC, avec au moins 450 décès. La maladie a également été détectée dans d'autres pays africains, notamment le Burundi, la Centrafrique, le Kenya et le Rwanda. Les experts espèrent que cette déclaration d'urgence sanitaire mondiale stimulera la recherche, le financement et la mise en place de mesures de santé publique nécessaires pour contenir cette épidémie.
