Suite à la polémique suscitée par la condamnation du jeune tunisien ayant subi un test anal destiné à établir son orientation sexuelle, le ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aissa avait appelé à l'abrogation de l'article 230 du code pénal qui, selon lui, s'oppose au respect de la vie privée et des libertés individuelles . La FIDH avait déclaré que l'article 230 du code pénal tunisien n'est pas conforme avec la nouvelle constitution tout en précisant que ces « pratiques humiliantes » constituent une violation flagrante de l'article 21 de la constitution qui stipule que « les citoyens et les citoyennes sont égaux en droits et en devoirs (…) devant la loi sans discrimination. Le Président de la République Béji Caïd Essebsi semble avoir un avis différent... Une interview du président de la République, Béji Caïd Essebsi, a été diffusée dans la soirée du lundi 5 octobre, sur CBC Egypt. Invité de l'émission «Hona al Assima » de Lamis El Hadidi, Béji Caïd Essebsi a déclaré que les propos du ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aissa n'engagent que lui-même et n'engagent en aucun cas l'Etat. « Cela ne se produira pas ….je refuse » a déclaré Béji caid Essebsi
