Moins d'une semaine après la publication par l'organisation mondiale, Transparency International et des médias, d'une liste des 15 principales figures de la corruption dans le monde, parmi lesquelles se trouve l'ex-président Ben Ali, la réponse de l'intéressé n'a pas tardé. Deux de nos confrères, en l'occurrence, Kapitalis et Africanmanager ont, tous deux, reçu un droit de réponse en provenance de Beyrout, par le biais de l'avocat libanais de Ben Ali, Akram Azouri. Selon l'avocat les informations publiées sont diffamatoires et inexactes. Akram Azouri demande aux deux sites de publier le droit de réponse, à la même place et dans le même format que l'article publié le 10 décembre courant. Dans le cas contraire, il les menace de demander réparation. Ci-après, quelques passages du droit de réponse : « Mon client dément catégoriquement l'ensemble des propos qui s'insèrent dans le cadre de la campagne de désinformation dont il est victime et qui a nécessité la publication de communiqués répétitifs à ce sujet. Mon client nie sa détention directe ou indirecte d'avoirs mobiliers ou de biens immobiliers dans aucun pays du monde hors du territoire tunisien et notamment en Suisse comme officiellement établi par la Division du droit international public du Département Fédéral des Je relève que depuis janvier 2011, toutes les allégations diffamatoires sur la prétendue fortune de mon client répartie dans différents pays se sont avérées fausses comme l'atteste l'incapacité de tous ces accusateurs nationaux et internationaux de rapporter la preuve de sa propriété du moindre bien n'importe où dans le monde ».