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Notre Femme en Politique et dans la Société film documentaire réalisé par Anissa daoud
Publié dans Tuniscope le 16 - 12 - 2015

La Ligue des Electrices Tunisiennes( LET), qui est association citoyenne œuvre depuis sa création en 2011 à mettre en valeur l'importance du rôle des femmes dans le soutien de la pratique électorale. Les membres de la LET croient en l'importance de la participation politique des femmes et des jeunes des deux sexes afin de faire durêve de la démocratie une réalité en Tunisie.
Depuis sa création la LET s'emploie à améliorer la capacité des femmes à participer effectivement aux affaires publiques, et donc à garantir leur présence dans le champs politique, en tant qu'électrices et candidates. De plus, la LET veut aider les femmes dans leur contribution à la réalisation d'un exercice électoral fondé sur des principes et conformes aux normes des droits de l'Homme ainsi que le genre social.
La LET s'est donc fixée les objectifs suivants : habiliter les femmes à être actives dans la communauté au niveau local, national et international ; former de jeunes formateurs dans le domaine de la sensibilisation à la pratique électorale ; renforcer les actions conjointes entre divers acteurs qui s'intéressent à la participation des femmes en tant qu'électrices ou candidates aux élections.
Le but est d'aboutir à une égalité totale entre la femme et l'homme, instaurer l'esprit de parité entre la femme et l'homme dans tous les domaines, développer La citoyenneté pour tous les Tunisiens sans aucune discrimination, œuvrer pour une démocratie participative qui intègre le citoyen dans les prises de décision à tous les niveaux, inculquerle Droit au vote et Droit à la candidature comme seuls moyens démocratiques pour se faire représenter en tant que citoyen et exercer le pouvoir.
Au bout 4 années de dure labeur, au terme de 3 trois rendez-vous électifs ( deux constitutionnels et un présidentiel), la LET s'associe à un projet artistique à portée citoyenne portée par la comédienne et productriceAnissa Daoud une collaboration qui a donné naissance à un film documentaire de 52' portant un intitulé chargé en références « Notre Femme en Politique et dans la Société » ( en référence à l'ouvrage de référence notre femme dans la chariaa et la société du visionnaire Tahar Haddad)
Ni film de propagande ni film institutionnel, « Notre Femme en Politique et dans la Société » a accompagnéune partie des actionsde la LET qui associent des personnages (femmes) publiques et politiques connues pour leur engagement pour la cause féministes dont Bochra Belhadj Hamida, Saida Garrachainsi que des militantes anonymesen plus des membres de la ligue des femmes électrices. Des Femmesqu'Anissa Daoud suit et avec qui elle tente de dresser un bilan celui de la participation politique des femmes de la vraie place des femmes dans la société Tunisienne post révolution.
Voici le SYNOPSIS : Depuis l'indépendance et la promulgation du code du statut personnel en 1956, la Tunisie a toujours fait figure de pionnière dans le monde arabe et musulman en matière de droit des femmes. Au fil du temps, les autorités politiques du pays en on fait un véritable slogan publicitaire pour « vendre » le pays à l'étranger, et s'en sont servis à la fois pour enjoliver la nature dictatoriale du régimeainsi que pour masquer la réalité des problématiques de droit des femmes.
Après la révolution tous les partis politiques, quelque soit leur coloration, se sont à nouveau emparésde cette question pour mener campagne et donner des gages de démocratie, alors même que les femmes avaient de plus en plus de mal à faire entendre leurs voix dans l'arène politique, et que des tentatives dangereuses de retour sur leurs droits apparaissaient.
À travers la découverte d'une association, la LET : Ligue des Electrices Tunisiennes, qui travaille à créer un véritable leadership féminin en Tunisie, le film tente de dresser un modeste bilan de l'état réel des droits des femmes dans notre pays et de révéler un peu du quotidien et des difficultés des femmes qui s'engagent en politique.
Au delà des beaux discours de façade et des slogans politiques, quelle place occupent vraiment les femmes dans l'espace public et la politique tunisienne et, plus largement, au quotidien, dans notre société ?
NOTE D'INTENTION d'Anissa Daoud
Je fais partie de ce qu'on appelle la « génération Ben Ali, celle de la médiocratie, celle de la fin des utopies. Je fais partie « d'une génération de jeunes tunisiens à qui on a inculqué que la politique était un domaine qui ne nous concernait pas, alors même que les injustices devenaient de plus en plus criantes autour d'elle. Je fais partie d'une génération de jeunes femmes à qui onn'a cessé de dire que les Tunisiennes avaient TOUS leurs droits et que le CSP est un plafond de verre indépassable, à qui ont a répété jusqu'à la nauséeque la « nature » de notre société ne permettrait jamais l'égalité totale, que le féminisme était dépassé et que s'en revendiquer ne ferait que nous créer des problèmes. Une génération qui devait assister à l'utilisation opportuniste du féminisme par la rhétorique de l'état ; tout en vivant au quotidien la discrimination vis à vis des femmes. Et en assistant impuissante à l'évolution conservatrice de la société sous la double impulsion des télés du Moyen-Orient et des mouvements islamistes locaux dont l'influence grandissaient.
Après la révolution, comme beaucoup de jeunes gens nous pensions que naturellement nous pourrions faire évoluer nos droits au delà des acquis existants. Au fur et à mesure de l'avancement de la transition démocratique tunisienne,nous avons déchanté et nous avons vu tous nos acquis et principalement ceux liés au droit des femmes, attaqués au nom de « l'identité ».
Au delà de toutes les rhétoriques politique et des discours destinés à flatter l'étranger, au delà-même de la réalité des textes juridiques, j'ai voulu savoir où on en était réellement du droit des femmes dans notre petite Tunisie si fière de son héritage Bourguibien. J'ai voulus savoir s'il y avait une réelle place pour les femmes dans la sphère politique dans notre pays.
À travers la découverte du travail d'une association , la LET Ligue des électrices Tunisiennes, association féministe née dans l'enthousiasme de la poste révolution, qui a choisi de travailler à créer un véritable leadership féminin en Tunisie , un leadership qui va des quartiers populaires aux plus hautes sphères de la république , j'ai voulu aller à la rencontre de femmes militantes pour comprendre de quoi est fait leur engagement politique, pour essayer de savoir s'il y a une manière féminine d'aborder la chose publique. Pour connaitre leur stratégie et leurs difficultés pour imposer l'égalité réelle et si finalement le désir de justice et de dignité qu'a réclamé tout un peuple, ne s'incarne t-il pas le mieux à travers la voix de nos femmes.
Après deux élections législatives, une élection présidentielle et une mobilisation constante de la société civile, la Tunisie commence enfin à construire fragilement un début de démocratie, dans un contexte économique et régional difficiles, et ce malgré les assassinats politiques et les attaques terroristes qui sont venus ensanglanter son sol et ternir l'espoir de ses citoyens.
En tournant ce documentaire et en côtoyant le combat pour l'égalité que mène la Ligue des électrices tunisiennes, et toutes les femmes qu'elle rassemble, j'ai justement retrouvé l'espoir. Celui que nous portions tous à l'aube du 14 janvier 2011 et qui nous murmurait à l'oreille que demain serait meilleur et que le futur restait à inventer.
La ligue des électrices tunisiennes et les militantes jeunes et moi jeunes qu'elle soutient, m'ont prouvé que le changement réel de ce pays s'opère à petit pas tenaces, petite victoire après petite victoire, presque humblement, et surtout bien loin des vanités politiciennes qui encombrent nos médias et le devant de la scène politique tunisienne, par la vacuité du discours et l'opportunisme des positions.
C'est ce message d'espoir que j'ai voulu transmettre à travers ce documentaire.
Notre future élite politique régionale et nationale, est en train de se construire là, avec ces femmes, avec ces jeunes qui portent une culture égalitaire réelle et qui ne lâcheront rien pour arriver à l'imposer.


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