La mort du colonel Major et chef du service pédiatrique à l'hôpital militaire de Tunis, Pr. Fethi Bayoudh a été rapporté dans la presse internationale. Voici quelques extraits que nous avons choisi : Le NY Times, décrit le professeur comme une personne aimée et respectée. Il avait pris connaissance via l'ambassade tunisienne en Turquie que son fils était détenus là-bas et attendait sa femme à l'aéroport pour rejoindre, ensuite, la ville où il est détenu. « Dr. Bayoudh, 58, était arrivé à Istanbul plusieurs semaines plus tôt pour retrouver son fils, Anouar, 26 ans, qui s'était empressé de rejoindre le groupe Etat islamique en Syrie. Quand il a su par l'ambassade de Tunisie en Turquie que les autorités turques avaient arrêté Anouar dans une ville près de la frontière avec la Syrie, il a appelé sa femme en Tunisie. Ils se sont arrangés pour se retrouver à l'aéroport Ataturk avant de se diriger vers la ville où Anouar était détenu » écrit le NYT. « Lorsque leur fils a quitté la maison plus tôt cette année pour ce qu'il a appelé un stage en Suisse, ils ne savaient pas qu'il avait l'intention de rejoindre l'Etat islamique. Quand ils ont appris la vérité, ils ont été dévastés ». « Le voyage a duré environ trois mois, mais quand il est arrivé en Syrie, les choses n'étaient pas ce qu'il attendait. Il a appelé son père un mois plus tard, en lui disant qu'il voulait rentrer chez eux et lui demandant de l'aide. Anouar se tourna vers les autorités turques à la frontière » lit-on encore chez le New York times. « Le fils de Bayoudh a voyagé avec sa petite amie qui a étudié avec lui à la Faculté de médecine, il y a quelques mois, ce qui a entrainé plusieurs tentatives par son père pour le persuader de revenir. » écrit la BBC.