Le président turc Recep Tayyip Erdoğan Ceux qui ont voulu nous faire croire que la Turquie représentait bien le miracle économique espéré par de nombreux pays, ont dû désenchanter, car en ce moment nous découvrons un pays fragilisé et déséquilibré qui affronte d'énormes difficultés significatives, dont à titre d'exemple : –une inflation dramatique de près de 16%, soit cinq fois la moyenne connue dans les pays développés, qui menace le pouvoir d'achat des ménages, -un taux de chômage de 17%, -une monnaie nationale en chute libre, puisque la Livre turque a perdu, jusqu'à aujourd'hui, 50% de sa valeur face à l'euro et au dollar américain, -des entreprises qui croulent sous l'endettement, sachant qu'on craint même que les banques turques qui ont emprunté en euros pourraient avoir des difficultés à rembourser leurs emprunts… L'escalade diplomatique avec les Etats-Unis est venue ternir encore plus le climat des affaires en Turquie, elle inquiète les investisseurs étrangers, dont la Turquie s'était rendue dépendante. Ils retirent leur argent, ce qui accentue encore la chute de la livre, déjà fragilisée par les nombreux défis économiques. Comment Recep Tayyip Erdogan compte-t-il faire sortir son pays de cette grave crise ? D'après Libération