Les intempéries lourdes de conséquences, qui continuent à ‘frapper' la Tunisie d'un moment à l'autre, et qui ont causé, après la catastrophe subie par la région de Nabeul, de nouveaux dégâts ayant touché ‘ponts et chaussées' en plus des terres inondées par le débordement de nombreux oueds dans diverses régions, notamment à Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, sans compter les pertes humaines enregistrées et la ‘mise à nue' de plusieurs familles, particulièrement les plus démunies, nécessitent une solidarité non seulement nationale, mais surtout internationale. Tout le monde sait que l'Etat tunisien est en très grande difficultés financières, et qu'il est à peine capable de maintenir la barre dans ces tumultueuses situations, sachant qu'à chaque coup du destin ‘tous les calculs' se retrouvent de nouveaux faussés, comme dans un jeu de cartes, et que la trésorerie de l'Etat, déjà agonisante depuis plusieurs années, peine à retrouver son équilibre et à se renflouer pour pouvoir engager, en priorité, les réparations des énormes dégâts coûteux subis ! Ne serait-il pas ‘judicieux', devant cette situation trop désolante, que l'on déclare la Tunisie ‘Pays sinistré' et de faire appel à la mobilisation de la communauté internationale pour des ‘secours financiers' urgents ? D'après les informations diffusées par l'Institut national de la météorologie, nous restons encore sous l'influence des passages nuageux ‘orageux', en général, qui provoqueraient encore d'importantes chutes de pluies et de grêles (localement), dont les taux de pluviométrie dépassent énormément la moyenne annuelle.