Le ministre de l'Education, Hatem Ben Salem, a déclaré que le ministère appliquerait la loi contre le boycott des examens, considérant que les mécanismes de la lutte syndicale ne sont pas ceux utilisés par la Fédération générale de l'Enseignement secondaire. Dans une déclaration accordée au journal le Maghreb, dans son édition du samedi 8 Décembre 2018, que la décision de boycotter les examens est en même temps une décision punissant l'élève et l'enseignant ayant travaillé dur pour préparer les examens. Il a souligné que le ministère insiste toujours pour revenir à la table de dialogue et a contacté toutes les parties et tenu plusieurs séances de négociation, mais que « les évènements survenus le samedi dans un certain nombre de délégations régionales de l'éducation ainsi que les sit-in observés dans les locaux est un processus immoral et inacceptable pour faire avorter les négociations. » Il a également assumé la responsabilité au Secrétaire général de la fédération générale de l'Enseignement secondaire, Lassaad Yacoubi, « qui diffuse des communiqués et incite à enfreindre la loi« , a-t-il déclaré. Il a poursuivi en déclarant : « Il est personnellement responsable et le temps de jeu est écoulé. Vous n'êtes pas digne de négocier. Aujourd'hui, vous avez décidé de saboter et vous devez assumer vos responsabilités devant la loi. » Hatem Ben Salem a déclaré, à propos des examens, que les examens ne seront pas reportés et se dérouleront durant les vacances du fait du calendrier déjà défini et signé et qui ne subira aucune modification. Ben Salem a déclaré qu'un comité d'experts étudiera toutes les hypothèses et scénarios, soulignant que les décisions qui seront prises durant le 1er TR 2018 ne seront que favorables à l'élève. Source