Dans une déclaration diffusée sur la page Facebook du « bureau des médias » de l'ANL, le commandant en chef de l'Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar aurait annoncé que «l'heure a sonné», donnant l'ordre à ses troupes pour entamer une offensive sur Tripoli, rapportent les médias occidentaux. Cette dangereuse situation menace le peuple libyen et semble même prédire une fâcheuse guerre civile. Comment en est-on arrivé là, cinq jours seulement après la tenue du Sommet arabe de Tunis qui avait mi l'accent d'une bonne partie de ses travaux pour trouver une solution politique globale au dossier libyen ? Toujours selon les médias occidentaux, les forces alliées au gouvernement de consensus en Libye dirigé par Faïez Sarraj auraient repoussé, tôt ce vendredi 5 Avril 2019, des troupes rivales du maréchal Haftar, engagées dans une offensive pour prendre la capitale Tripoli. A noter que cette escalade a coïncidé avec la visite éclair rendue en Libye par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, qui avait pris part au Sommet arabe à Tunis. Toute l'affaire reposerait sur le différend persistant entre Faïez Sarraj, Président du Conseil présidentiel du gouvernement de consensus à Tripoli, et le maréchal Khalifa Haftar, qui consiste en un accord de partage du pouvoir qui permettrait à Haftar de devenir le patron incontestable de l'armée nationale. Les pays arabes et surtout les pays de voisinage, engagés dans le processus de recherche de solution à la crise en Libye, doivent immédiatement bouger afin de réduire la pression entre Sarraj et Haftar !