Le Secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, s'est adressé aux travailleurs, syndicalistes, et à tous les citoyens tunisiens, en prononçant un très long discours à l'occasion de la Fête de la Révolution du 17 Décembre 2010 – 14 Janvier 2011, ainsi que la Fête de la Jeunesse. Lors de ce discours prononcé à la Place Mohamed Ali, lieu syndical emblématique, Taboubi a déclaré que certaines voix dissonantes revendiquent aujourd'hui la « propriété » de la révolution et le droit de parler en son nom, estimant que cela n'a rien à voir avec elle et se permettent d'accuser et impliquer l'UGTT, elle qui a fait face aux forces contre-révolutionnaires. Taboubi a indiqué que sans l'Union générale tunisienne du travail, la révolution tunisienne n'aurait pas réussi et l'ancien régime autoritaire ne serait pas tombé. Il a ajouté également que le syndicat est l'incubateur de la révolution et constitue son encadreur principal, et son motivateur, « أَحَبّ من أَحَبَّ وَكَرِهَ من كَرِهَ« , se félicitant que l'organisation syndicale nationale est considérée la principale partie qui avait joué le rôle décisif dans la chute de l'ancien régime à travers les séries de grèves sectorielles et régionales que l'UGTT avait menées. Noureddine Taboubi est revenu sur la situation actuelle en Libye ainsi que les réformes politiques lancées par l'Algérie, soulignant que la République démocratique populaire algérienne vit un stade avancé de réformes politiques et de transition démocratique, évoquant dans ce contexte la réussite des dernières élections présidentielles dans ce pays. Ci-après le texte intégral du discours du Secrétaire général de l'UGTT : http://