Dans une déclaration exclusive publiée sur le site de Nessma TV, le Président du parti Qalb Tounes, Nabil Karoui, a indiqué qu'il suit avec intérêt les travaux de la Conférence de Berlin, considérant que ce rendez-vous va déterminer l'avenir de la Libye, et que l'avenir de la Libye est l'avenir de la Tunisie. Il a ajouté : « Je ressens des douleurs, de l'étonnement et un sentiment de regret, à cause de notre absence en tant que diplomatie dans cette conférence« , soulignant également « Notre diplomatie est en crise et en isolement régional et international, et cela ne servira même pas les échéances internes« , et dans ce contexte, Karoui a souligné qu'il espère que le Président de la République, Kais Saïed, en sa qualité de président de la diplomatie tunisienne, nous fasse éviter toutes ces perturbations et nous fasse sortir de l'état d'isolement que le pays n'a jamais connu depuis l'indépendance. En ce qui concerne les affaires intérieures, le Président de Qalb Tounes a déclaré: « Aujourd'hui, le président de la République est comme un arbitre, c'est à lui de choisir la personnalité qui sera chargée de former le gouvernement, et aujourd'hui nous nous trouvons face à deux options, et il n'y a pas de troisième, soit nous choisissons la légitimité imposée par les urnes, qui équivaut à une large ceinture politique et parlementaire, et cela est disponible chez certaines personnalités dotées de compétences et capables de faire sortir le pays de sa crise, soit nous choisissons l'autre option qui parie sur des candidatures telles que celles appelant à la victoire de la campagne révolutionnaire, une option qui pourrait approfondir la crise interne du pays et approfondir également son isolement« . Karoui a ajouté entre-autres : « Nous avons une grande confiance dans le président, dans sa sagesse, son appréciation de la sensibilité de la scène et sa décision de choisir la légitimité, afin d'épargner au pays la confrontation entre les pouvoirs exécutif et législatif, tout en faisant épargner au pays ces binaires révolutionnaires contre ancien régime, contre nouveau présent, contre passé… Le pays a besoin de travail, de reconstruction, et le président en est capable. » http://