La ville de Boulogne-sur-Mer au nord de la France, a été frappée de stupeur, il y a moins de deux semaines, par un vrai drame familial qui consiste en l'assassinat d'une maman tunisienne, originaire d'Hammam-Lif, et son petit garçon par le père de famille lui-même avec 60 coups de couteau. Selon les premiers éléments de l'enquête, ce serait l'école primaire où était scolarisé l'enfant qui aurait alerté le commissariat de police de son absence en classe. Arrivés sur les lieux, à la rue Beaurepaire, les policiers ont découvert les corps inertes de la mère et de son enfant baignant dans une mare de sang, et le père de famille Laurent Delvart qui était dans un mauvais état après sa tentative de suicide aux pesticides, reconnut immédiatement les avoir tués à coups de couteau. "Quand les policiers sont intervenus sur les lieux, le père n'a pas contesté avoir commis les faits. Il leur a même indiqué où se trouvait le couteau dont il s'était servi", a-t-on expliqué au parquet de Boulogne-sur-Mer. Le garçon de 7 ans, Nessim, et sa mère Naouel, 45 ans, retrouvés morts dans leur maison vendredi 7 septembre dans l'après-midi, ont été tués par de très nombreux coups de couteau, d'après les résultats des autopsies pratiquées 3 jours plus tard. "La mère en avait environ une soixantaine, au niveau du cou, du thorax et de l'abdomen, elle a même eu des vertèbres cassées tellement les coups étaient forts. Elle est morte d'une hémorragie générale. Le fils a reçu une douzaine de coups de couteau", selon le parquet. "Tous deux présentaient des traces de défense", a-t-il ajouté. Les décès remonteraient entre 24 et 48 heures avant la découverte des corps. La victime, Naouel, était une professeure tout comme son mari-tueur. Son frère Wassim vivant en Australie, et sa soeur Fathia en Italie, sont allés à Boulogne-sur-Mer pour rapatrier les corps de leur soeur et de son fils Nessim, afin de les enterrer à Hammam-Lif dont ils sont originaires. Le mobile du crime serait la demande du divorce déposée par Naouel, une décision que le mari ne pouvait supporter après tant d'années de vie commune. Laurent Delvart est toujours hospitalisé à Lille, suite à sa tentative de suicide. Beaucoup d'émotion à l'école Notre-Dame où une des victimes du drame était inscrite :