Un jeune garçon a été retrouvé pendu avec une sangle de valise, dans son jardinet de Pontcharra en Isère. Le jeune garçon de 10 ans devait être sorti de son coma artificiel dans la journée. «Les premiers examens sont positifs, son état de santé s'améliore et il ne devrait pas avoir de séquelles», s'enthousiasme la gendarmerie de Meylan. Le réveil du petit garçon permettra de savoir ce qui s'est passé. Pour l'instant, deux pistes sont privilégiées par les enquêteurs. La plus probable est celle du jeu du foulard, l'autre, celle d'une tentative de suicide. Concernant la première piste, c'est une émission diffusée à la télévision qui a mis la puce à l'oreille des enquêteurs. «Plusieurs individus nous ont alerté sur ce documentaire parlant du jeu du foulard. Les enquêteurs vérifient si le jeune garçon a bien regardé l'émission diffusée dimanche après-midi. «S'il l'a vue, on peut imaginer qu'il ait essayé de mimer le geste montré dans le reportage», nous explique Guy Nivierre. La piste d'une tentative de suicide est également envisagée mais elle semble moins probable. «Selon les parents de la victime, leur fils n'a jamais manifesté de tendance suicidaire», nous indique la compagnie de gendarmerie de Meylan. «Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas accidentel. L'enquête va permettre de savoir si le jeune garçon n'a pas été sur un site parlant du suicide ou du jeu du foulard», nous précise Guy Nivierre. Selon le médecin légiste, il n'y a pas eu d'intervention externe lors de la pendaison. En effet, le jeune garçon se trouvait seul au moment des faits. En l'absence de ses parents, il devait passer l'après-midi avec son frère et les voisins. Il se serait absenté pour aller dans le jardin. C'est la voisine qui a découvert le garçon pendu . ------------------------- La police soupçonne un caniche d'avoir mutilé son maître décédé Un homme frappe à la porte d'un riverain… Il s'inquiète auprès de cet habitant de ne pas avoir vu Bruno, ancien routier, qui habite le quartier. Ce dernier est connu. Il a des difficultés et consomme des somnifères. Il est renfermé, a fait un séjour dans un centre d'accueil et en est revenu. Les gens du quartier le trouvent gentil. Les deux hommes se présentent alors devant l'appartement de Bruno. L'un d'eux l'appelle. Son chien, un caniche croisé, répond par un aboiement. L'un d'eux croit qu'il est seul à l'intérieur, mais l'autre en doute car ils étaient toujours ensemble. Ils tournent la poignée de la porte qui n'est pas fermée à clé… Ils entrent, regardent un peu partout et finissent par apercevoir, près du clic clac, une silhouette… Ils sont choqués et ressortent… C'est l'horreur. Aussitôt, ils préviennent les gendarmes. Comme pour une scène de crime, ces derniers procèdent aux constatations d'usage. Au bout de quelques heures, ils finissent par douter qu'il s'agisse d'un crime ! Pas de traces de lutte dans l'appartement. Pas de traces sur le corps qui proviendraient d'une arme ! Il y a tout de même ces affreuses mutilations qui semblent avoir été pratiquées après sa mort. Donc, à 2 heures du matin, lorsqu'ils vont quitter les lieux, les enquêteurs commencent à soupçonner le chien Toto, un caniche croisé. Ayant passé deux jours, affamé, à côté de son maître, il s'en serait pris à lui. Le petit chien a été ensuite aperçu errant devant l'immeuble pendant que les habitants de la ville craignent l'existence d'un dangereux maniaque qui aurait commis le crime. Les gendarmes récupèrent l'animal. L'autopsie conclut que les «mutilations post-mortem sont manifestement en lien avec la présence du fidèle compagnon» et que la mort serait «accidentelle». ------------------------- Jaloux, il poignarde mortellement l'amant de sa femme Un homme âgé de 40, en instance de divorce, et père de quatre enfants, s'est rendu au domicile de l'amant de sa femme à Lescar, dans les Pyrénées-Atlantiques . Puis il a frappé de plusieurs coups de couteau son rival.. L'agresseur présumé est sorti du logement pour aller chercher une autre arme blanche. La victime, âgée de 32 ans, en a profité pour s'enfuir, en tentant de se réfugier à la gendarmerie. Entre temps, elle a été rattrapée par le mari jaloux. Ce dernier lui a alors porté de nouveaux coups, devant la gendarmerie. Le trentenaire est mort devant les grilles de la brigade de gendarmerie, des suites des dix coups de couteau, dont quatre au thorax. Jeudi l'auteur présumé de l'agression a été interpellé. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits. La police judiciaire de Pau a été chargée de l'enquête. ------------------------- Incendie dans une supérette Le magasin Leader Price, dont le gérant a déjà été victime de plusieurs agressions, a été incendiée mercredi dernier , dans la cité du Franc-Moisin à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Le feu a pris vers 5 heures et a sérieusement endommagé le magasin. La nuit avait été tendue dans le quartier, marquée notamment par l'incendie d'un véhicule, suivi d'une opération de sécurisation par la police. Cependant, le lien entre ces tensions et l'incendie n'est pas établi, selon une source judiciaire. Le gérant du magasin, avait déjà été victime de plusieurs agressions, notamment dans son magasin qui avaient été médiatisées. En août 2007, deux attaques avaient été filmées par la caméra de vidéo-surveillance de la supérette. On y voyait le gérant frappé aux jambes à coups de battes de base-ball, alors que le magasin était envahi par une vingtaine de personnes et un vigile blessé. Il avait ensuite bénéficié d'une protection renforcée de la police. ------------------------- Deux braqueurs déguisés en gendarmes Deux braqueurs, qui s'étaient déguisés en gendarmes, ont été interpellés, le matin du vendredi dernier après avoir attaqué deux supermarchés et un bar-tabac dans le nord des Bouches-du-Rhône, a-t-on appris. Les hommes du groupement de gendarmerie départementale ont aussitôt mis en place un dispositif dans le nord du département. Ils étaient appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie de Hyères (Var). Les deux auteurs présumés, qui étaient armés de pistolets factices, venaient de s'en prendre, peu après 7h, à deux supermarchés de Châteaurenard et Cabannes, ainsi qu'à un bar-tabac de Plan d'Orgon. Les braqueurs, dont l'un venait de prendre un automobiliste en otage sur l'autoroute A7, ont été placés en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches de Salon-de-Provence. Le parquet d'Aix-en-Provence a été saisi du dossier.