Un banal accident survenu entre un bus de la Transtu et une voiture particulière a mené à une ‘'grève ouverte des conducteurs des bus, du métro et TGM'', paralysant totalement le trafic et perturbant le quotidien des travailleurs, des enseignants et des écoliers, et ce depuis mardi après-midi. Selon le secrétaire général du syndicat de la Transtu, Mannoubi Mbarek, un mandat de dépôt a été émis à l'encontre de leur collègue suite à une collision avec une voiture, dont le conducteur aurait des relations au ministère de l'Intérieur. Les agents de la Transtu revendiquent la libération de leur collègue, qui a été agressé et humilié par un haut responsable d'un ministère et de son épouse qui l'accompagnait. L'arrestation aurait en conséquence été précipitée, sans la moindre enquête sur les circonstances de l'accident. Du côté des citoyens, ceux-ci ont commencé leur journée par un véritable calvaire, dont ils ne savent pas comment s'en sortir, et peinent à se déplacer pour se rendre à leur travail ou dans les établissements scolaires. Il suffit de jeter un coup d'œil aux arrêts de bus dans divers endroits des gouvernorats de Tunis, La Manouba, Ben Arous ou l'Ariana, où l'on s'aperçoit que les encombrements font mal au cœur à une TUNISIE qui roule avec des roues pas rondes, mais plutôt ''carrées'', sinon ''triangulaires'' et c'est encore plus grave...