Une mère de 54 ans, a comparu en état d'arrestation, lundi 19 novembre, devant la 8ème Chambre criminelle prés du tribunal de première instance de Tunis, accusée d'avoir sauvagement agressé sa fille en lui causant de nombreuses fractures et des brûlures sur des endroits sensibles de son petit corps, lui laissant de graves séquelles. L'affaire remonte à l'année 2008, lorsqu'un jour la mère était rentrée à la maison et trouva sa fille de 9 ans recroquevillée sur elle-même dans sa chambre, dans un état lamentable, le visage très pâle, tremblante de peur, et en lui demandant ce qu'il y avait, la fille avait déclaré qu'elle était simplement malade. Mais le 6ème sens de la mère n'a pas digéré ses dires, celle-ci l'empoigna rudement et la menaça de la violenter si elle ne lui disait pas la vérité. C'est à ce moment que la fille raconta à sa mère qu'elle venait d'être violée (sodomisée) par son ''beau-père'' en compagnie de son cousin (weld khaletha) et que ce calvaire s'était répété de nombreuses fois, toujours pendant son absence. La mère, au lieu de venir en aide à sa fille, s'était mise la violenter avec un bâton avec lequel elle l'avait battue sur tout le corps, lui fracturant le bras, les 2 jambes, ainsi que son bassin puis l'enferma à clé pendant un long moment, sans eau ni nourriture. Pour la maman, cette correction ne suffisait pas, elle fit chauffer le fer à repasser, la fit déshabiller et la brûla sur le derrière et sur son petit sexe, malgré les hurlements et les souffrances de sa progéniture. Il a fallu qu'une voisine constate, après plusieurs jours, l'absence de la fille et découvre la réalité du calvaire que vivait la jeune fille. Celle-ci alerta aussitôt le poste de police le plus proche et les agents ont réussi à pénétrer dans la maison pour délivrer la fille et l'emmener à l'hôpital. La mère, le beau-père et le 2ème violeur (le fils à TATA) furent tous arrêtés. Comme explication, lors de son interrogatoire, la maman avait reconnu les faits et avoué l'avoir fait pour protéger sa fille d'être un appât pour les violeurs. Quant au beau-père, il avait nié en premier lieu tout ce qui lui était reproché, mais lors de la confrontation avec la fille, ce dernier ne pouvait plus continuer à le nier. L'avocat de la maman avait demandé l'indulgence de la Cour pour celle-ci, en déclarant que tout ce qu'avait fait la maman à son enfant, était fait par amour.... SOURCE