L'avocate tunisienne Dalila Ben Mbarek Msaddek vient de publier son livre intitulé « Je prendrai les armes s'il le faut » à quelques jours du deuxième anniversaire de la révolution. Rédigé en collaboration avec Valérie Urman, le livre revient sur des épisodes méconnus des suites de la Révolution Tunisienne et résume l'histoire d'un combat, déjà en cours, pour les libertés et la dignité dans une Tunisie postrévolutionnaire. Invitée sur le plateau de « Klam Ennas » sur la chaîne Attounissia, Dalila Ben Mbarek s'est déclaré en faveur d'un combat pour une Tunisie libre. Ce combat est d'autant plus efficace qu'il repose sur la détermination et le sacrifice. Pour elle, son « arme » ne peut être que son stylo. Pendant l'interview avec l'animateur Nizar Chaari, elle est revenue sur des passages de son livre. A cette occasion, Mme Ben Mbarek a accusé Hama Hamami, le dirigeant du Parti Ouvrier Communiste, d'être à l'origine de la montée des islamistes. Elle a aussi qualifié l'alliance Ennahdha-POCT avant les élections du 23 Octobre 2011 d'une « alliance contre-nature ». Elle a ajouté que Hama Hamami a contribué à la prise des comités de la protection de la révolution par les islamistes et elle a rappelé que les avocats de Gauche ont toujours défendu les islamistes. D'autre part, Dalila Ben Mbarek a affirmé que le ministre actuel des affaires sociales Khalil Zaouia l'avait promis que Ettakattol ne serait jamais l'allié d'Ennahdha. « Je quitterais le parti s'il s'allie à Ennahdha » a-t-il promis, selon Dalila Ben Mbarek, une promesse qui n'a pas été tenue par Khalil Zaouia ni par Mustafa Ben Jaafar, dirigeant d'Ettakattol.