Défections en chaîne à Ettakatol. Après les militants des fédérations de Tunis I et II, c'est au tour de ceux de Ben Arous de claquer la porte. Les causes ? L'ancien directeur de campagne de Mustapha Ben Jaafar et le secrétaire général de Tunis I, Khaldoun Souihli cite l'absence de démocratie au sein du parti et surtout son inféodation à Ennahdha.Mohamed Bennour, porte-parole du FDTL a démenti ces informations, pointant d'un doigt accusateur, l'un des élus du parti, Khémaïs Késsila qui aurait cherché à déstabiliser le parti, chose que dément formellement l'intéressé. Il faut dire que le feu couvait sous la cendre depuis longtemps. Les militants n'avaient jamais digéré l'alliance avec le parti islamiste. Interpellé à plusieurs reprises dans les réunions électorales sur ce qui n'était encore qu'une rumeur, Ben Jaafar et son bras d'or, Khalil Zaouia ont toujours nié un accord dans ce sens avec la parti islamiste. Or, il semble que le principe d'un accord de gouvernement avec Ennahdha était déjà acquis avant l'été. Il sera scellé peu de temps après les élections du 23 octobre. Avec le CPR, ils formeront la troïka.
