Dans une intervention dans la commission des droits et des libertés, Samir Dilou, ministre de la justice transitionnelle et des droits de l'homme, a exprimé son opposition au projet de loi de l'immunisation de la révolution en insistant que la loi de la justice transitionnelle, qui est le fruit du consensus entre la société civile et le ministère, doit précéder les lois exclusifs. L'accomplissement de la justice transitionnelle est pareil à la rédaction de la constitution. Ainsi, la justice transitionnelle ne doit pas être basée sur les critères de la période actuelle ni sur les choix politiques de Troika au pouvoir, selon le ministre qui ajoute que l'histoire doit être écrite par les historiens pas les politiciens. Des termes tels que « la purification » et « l'immunisation de la révolution » nous réfèrent au Stalinisme et au fascisme, et ils sont insignifiants par rapport à la justice transitionnelle. Cependant, cette dernière garanti une transition plus saine parce qu'elle commence par la recherche de la « vérité » et fini par la réconciliation. Ainsi, Dilou se demande comment on peut parler de « purification » sans être armé par des outils et des mécanismes.