Lors d'une visite éclair le 12 juin à Tunis, Dominique Strauss-Khan, ancien directeur général du Fonds Monétaire International, s'est entretenu avec Béji Caïd Essebsi, le président du parti politique Nidaa Tounes, à l'initiative du communiquant Karim Guellaty. La rencontre qui consistait en une séance de travail entre 10h et 12h, avait pour objet de faire un audit de la situation économique et financière du pays sous un angle macroéconomique afin d'établir des voies de collaborations à court, moyen et long terme. S'en est suivi un déjeuner à Dar El Jeld qui a réuni DSK et BCE avec des industriels importants de la société civile tunisienne à l'instar de Moncef Sellami, Férid Abbès, Fathi Hachicha, Selma Elloumi, Faouzi Elloumi et Roger Bismuth. Né d'une mère tunsio-ukrainienne (la journaliste Jacqueline Fellus), DSK invoque son sentiment d'appartenance à la Tunisie et son devoir d'apporter son expertise en finance et en macro économie pour aider à rehausser la situation actuelle du pays. Avant de regagner Paris le soir même, le travail avec DSK s'est poursuivie l'après midi au Borj (à La Marsa) pour dresser, dans un premier temps, un bilan de la situation et des défis économiques qu'incube un pays en voie de transition, ainsi que pour formuler les options de travail, en les classant sur ce qui est nécessaire et possible à court, à moyen et à long terme.