Dans un article publié sur le site du magazine international Jeune Afrique sous le titre - Cannabis : la réforme de la ''loi 52'' en Tunisie, un ''canular'' selon le milieu associatif - la journaliste Marlène Panara est revenue sur l'annonce faite dernièrement par le ministre tunisien de la Justice, Mohamed Salah Ben Aïssa, concernant la réforme de la Loi 52 relative à la consommation et au trafic de cannabis. On se rappelle tous que le ministre de la Justice a fait une déclaration le 4 Mai 2015 indiquant qu'un projet de loi apportera une modification sur ce qui noté dans la Loi 52 (actuellement en vigueur), expliquant que le nouveau projet permettra aux magistrats d'avoir plus de liberté dans la décision des sanctions et leur permettra de commuer les peines de prison en travail d'intérêt général. Selon la journaliste de Jeune Afrique, le texte de la Loi 52 ne fait par ailleurs aucune distinction entre les récidivistes et les fumeurs qui touchent au cannabis pour la première fois. Elle poursuit en soulignant que la réforme proposée, approuvée en conseil des ministres, aurait été jugée insuffisante pour certains acteurs du milieu associatif, très actifs depuis la révolution de 2011, à l'instar de "Forza Tounes" ou encore "Al sajin 52". A noter que les fumeurs de ‘'Zatla'' représenteraient aujourd'hui prés d'un tiers de la population carcérale.