Maghreb Street (Acharâa el magharibi) ! Le voici ce journal dont la naissance a déjà été annoncée il y a plus de trois mois. Ce lundi 19 octobre 2015, cet hebdomadaire bilingue sera dans les kiosques, au prix de 800 millimes. L'initiative de ce nouveau tabloïd est due à la brillante journaliste Kaouther Zantour qui, quand s'est distinguée, sous la troïka, par une audace et un franc-informer ayant déranger certains responsables au pouvoir, les conduisant à ourdir contre elle procès et calomnies. Mais par son amour pour la presse libre qui « respecte son lecteur », et par sa conscience du devoir qui lui incombe, en tant que citoyenne, elle fait fi de tous les obstacles et court aujourd'hui le risque d'une aventure aussi aléatoire que passionnante : lancer son propre journal et l'inscrire dans la perspective de la maghrébinité. « La Voie du Maghreb, lira-t-on dans ce premier numéro, ainsi me paraît se définir le slogan de ce nouveau-né dans le marché de la presse, Maghreb Street, Charaa Magharibi, quelles que soient les déclinaisons de son nom, dans trois langues pour un double support. Ce qui retient particulièrement ma pensée, c'est que le journal ne s'est pas imposé d'emblée dans l'affirmation, dans le mot unique et sec comme un ordre. Il s'est posé sereinement pour s'inscrire plutôt dans la quête, dans la recherche d'une voie par la voix qui chemine sur le trait de la page, comme une méditation sur l'étendue d'une plage. » Parmi les membres de l'équipe fondatrice, on trouve Hédi Yahmed, Moez Zayoud, Mansour Mhenni et Raouf Khalsi qui sera le rédacteur en chef de la partie française. Après un long et méticuleux travail préparatoire sur le site http://acharaa.com la version électronique arabe du nouveau journal, et après quatre numéros zéro, le premier numéro sera, comme prévu, bilingue. Il comprendra 32 pages tout en couleurs, dont 8 en langue française. Il sera tiré à 30.000 exemplaires.