Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert lundi une enquête préliminaire sur les biens en France de l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et de son entourage à la suite d'une plainte de trois ONG, Sherpa, Transparency International et la Commission arabe des droits humains, pour corruption, détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, abus de confiance et blanchiment. Il faut rappeler que le gouvernement d'union nationale tunisien avait ordonné une enquête judiciaire pour acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers et placements financiers illicites à l'encontre de Zine El Abidine Ben Ali., Leila Bent Mohamed Trabelsi, Belhassen Ben Mohamed Trabelsi, Mohamed Fahd Sakhr Ben Mohamed Moncef El Materi, ainsi que les autres frères et gendres de Leila Bent Mohamed Trabelsi, les fils et les filles de ses frères et surs et toute personne que l'enquête prouvera son implication dans ces crimes. Plusieurs pays européens ont, par ailleurs, annoncé des mesures pouvant aboutir au gel des avoirs de Ben Ali et de sa famille.