Cet article publié A LA UNE du quotidien Le Temps dans sa livraison du vendredi 25 février 2011 sous le titre «C'est criminel», a fait un joli tollé dans le milieu de la finance et plus particulièrement chez la BNA qui était directement visée par ce papier qui reprenait les commentaires d'un lecteur du journal. Le texte construit autour de ces commentaires, d'un lecteur présenté comme étant un analyste financier, estimait que les engagements de la BNA vis-à-vis du clan Ben Ali-Trabelsi va mener la banque vers le crash, en «s'amusant» à rapporter le montant des engagements au capital social (qu'il confond avec capitaux propres), en faisant des rapprochements «détonants» et en posant des questions plutôt «bizarres» pour un «spécialiste de la finance». La réaction de la BNA n'a pas tardé, la direction de la communication a fait circulé, le jour même, un texte intitulé «une analyse trompeuse de la situation de la BNA: propagande mensongère véhiculée par Le Temps». Dans ce Droit de réponse, publié le lendemain par le quotidien Le Temps, la BNA répond à un certain nombre d'affirmations de ce texte: - «La BNA est la plus engagée»: Faux répond la BNA, elle est devancée par deux banques de la place, - «30% du capital de la BNA, soit 54%, constitue des pertes sèches pour la Banque»: Faux répond la BNA, la totalité des créances classées sont de 38,7 MDT, soit 0,6% du total des engagements. La BNA poursuit en relevant que «notre ami l'expert banquier» invente des normes, ratios et règles relevant de la pure ignorance du monde de la finance et de la banque». Dans son édition du samedi 26 février 2011, en même temps que la publication du Droit de réponse de la BNA, Le Temps se rattrape en publiant les textes d'un analyste financier et d'un banquier. Le premier Mohamed Sraieb- estime que «l'ensemble des analystes financiers et professionnels du secteur bancaire tunisiens a eu la désagréable surprise de lire le nombre de contre-vérités annoncées dans l'article relatif à l'engagement des banques avec les familles du président déchu, article pompeusement intitulé C'est criminel». Bilel Jouini, tout en se disant confiant dans les autorités du secteur pour apporter toute la lumière sur les pratiques antérieures et prendre les décisions qui s'imposent, appelle à la vérification des informations publiées afin d'éviter de tomber dans des pièges du type de l'article publié. T. Hamza