C'est le lundi 4 avril que le Premier ministre du gouvernement provisoire, Béji Caïd Essebsi, approuvera, la composition finale du conseil de l'instance. Il est notamment convenu de délimiter les missions dévolues au conseil et de clarifier sa relation avec le gouvernement, s'interrogeant si la loi leur confère le la possibilité d'intervenir effectivement dans la composition du gouvernement, souligne la TAP. Belgacem Abbassi estime que «le gouvernement est loin d'être conscient de l'ampleur de la responsabilité qui lui incombe» et appelle au passage le Premier ministre intérimaire «à rétablir la confiance entre le gouvernement provisoire et les citoyens, et à prendre en considération l'échelle des priorités dans le traitement des dossiers de l'heure dont, en premier lieu, la sécurité et l'emploi». Toujours selon la même source, Béji Caïd Essebsi a rejeté l'idée revendiquant une quelconque participation à la question des nominations, considérant que cela relève de sa propre compétence. Cependant les intervenants n'objectent pas sur les nominations en elles-mêmes mais plutôt la personne désignée à la tête d'un ministère de souveraineté, tel que le ministère de l'Intérieur alors qu'il s'agit bien de l'un des symboles de l'ancien régime. De son, Bayram Bel Aïfa demande, selon la TAP, le limogeage du nouveau ministre de l'Intérieur, l'ouverture des dossiers de celui-ci, et demande également des comptes aux responsables qui ont été contraints de partir à la retraite anticipée. La question de l'indépendance de la magistrature a également abordée par les intervenants qui mettant l'accent sur la nécessité de faire en sorte que ce secteur soit neutre et à l'abri des influences politiques