100 ans d'IBM dans le monde, près de 64 ans en Tunisie. La célébration du centenaire du leader informatique mondial fondé en 1911 offre également l'occasion d'annoncer le choix de la Tunisie en tant que quartier général de la firme américaine pour 19 pays d'Afrique du Nord et de l'Ouest. Celle que ses artisans prétendent avoir «joué un rôle prépondérant dans la transformation de l'économie, des sciences et de la société» veut aussi jouer un rôle dans l'histoire de la Tunisie postrévolutionnaire. Signe d'une intelligence que reconnaîtraient les investisseurs éclairés et avisés, celui d'investir dans un pays plein de promesses dans les conjonctures délicates. C'est aussi une manière de garantir une reconnaissance éternelle de la part des opérateurs publics et privés et une certaine prépondérance en tant que leader. IBM Tunisie, Afrique du Nord et de l'Ouest vient donc de lancer sa campagne de recrutement pour consolider ses équipes en Tunisie, des ingénieurs, des managers et des techniciens supérieurs devraient bientôt rejoindre l'équipe IBM Tunisie. «Nous travaillons sur l'édification d'une planète plus intelligente grâce à la mise en place de solutions adaptées aux nouvelles industries et répondant aux besoins du marché. Les citoyens du monde veulent moins d'embouteillages, manger plus sain, boire une eau propre et vivre dans des villes sûres, nous y veillons et nous y veillerons grâce aux technologies que nous développons», assure Tarek Zarg El Aouin, directeur général d'IBM Tunisie. IBM veut une planète plus intelligente. Elle y travaille d'ailleurs en développant des logiciels pour une gestion «smart» des ressources naturelles. De l'énergie à l'eau, IBM offrirait aux grandes structures une technologie de pointe instrumentée et interconnectée au service des entreprises, organisations, communautés et citoyens. Dans un proche avenir, grâce aux logiciels IBM, un ménage peut contrôler sa consommation d'eau ou d'électricité. Une centrale électrique ou thermique peut rationnaliser son réseau de distribution. IBM propose et coproduit des solutions créées à partir de ses connaissances des différentes industries et de ses innovations technologiques pour répondre aux enjeux auxquels la planète est confrontée, s'inscrivant ainsi dans la logique du développement durable. «Construire une planète plus intelligente est réaliste précisément parce que c'est non idéologique. Oui, il y aura toujours des raisons de débattre sur des thèmes comme l'énergie, la sécurité, le changement climatique, la santé, ou encore l'économie. Mais peu importe le point de vue de chacun, le système qui en résultera devra être plus intelligent, plus transparent, plus efficient, plus accessible, plus équitable. Construire une planète plus intelligente est dans l'intérêt de chacun». C'est ainsi que s'est exprimé récemment, à Londres, Sam Palmisano, PDG de la firme. Leader de l'innovation La firme est aussi leader en matière de brevets. «5.000 brevets par an, c'est très en avance sur le deuxième qui ne dépasse pas les 3.000 brevets. IBM a créé l'histoire de la technologie et c'est une entreprise qui doit sa réussite à ses valeurs et au respect dont elle fait montre envers ses clients partout dans le monde, et de la même manière sans distinction de pays ou de site. Notre attitude et notre vigilance vis-à-vis de nos différentes clientèles dans le monde sont les mêmes. J'essaye de satisfaire les exigences de mes clients en Tunisie au même titre que mon collègue le fait aux Etats-Unis», affirme Tarek Zarg El Aaioun. De plus en plus de systèmes intelligents sont mis en place, intégrés, créent de la valeur et répondent aux besoins du marché. En 2009, les IBMers ont créé 300 smarter solutions en partenariat avec leurs clients, soit plus de 1.200 exemples dans tous les secteurs de l'industrie, dans les pays développés comme dans les pays en développement. La valeur ajoutée des technologies de l'information a toujours été d'aider les responsables à savoir avec précision ce qui s'est passé, ce qui se passe et ce qui pourrait se passer. Cela ne peut se faire qu'à travers une approche intelligente de l'analyse de l'information. «Nous accompagnons les tendances du marché, précise le directeur général d'IBM Tunisie, et nous continuons à investir tout comme nous estimons que la Tunisie possède un grand potentiel et qu'arrivée à maturité, nous pourrions exporter notre expertise dans les autres pays africains». Espérons que les responsables de la nouvelle Tunisie profiteront de la présence sur le sol national d'entreprises à l'instar d'IBM pour être innovants et user de la technologie afin d'améliorer les conditions de vie de leurs concitoyens. «Nous avons une obligation de conseil envers nos clients grâce à notre maîtrise du secteur. Nous estimons que nous avons un rôle à jouer dans la compression des coûts pour les PME/PMI rien qu'en installant les systèmes du cloud computing dans les technopôles, nous pouvons aider les petites entreprises à profiter de la haute technologie sans faire de gros investissements». Pour les décideurs publics, il est important d'être réceptifs et réactifs pour profiter au maximum de toutes les technologies qui s'offrent à eux et qui se trouvent tout près d'eux, presque devant leurs paliers.