En plus des services et du conseil autour des produits d'Ansys, ce qui constitue le cœur du métier du groupe, CADFEM International investit dans des entreprises offrant du software complémentaire avec ceux du leader des éditeurs indépendants de logiciels de calcul et soutient de jeunes «pousses» qui n'ont pas de liens directs avec son cœur de métier mais développent des technologies et des produits d'avenir. Sa filiale tunisienne constitue pour CADFEM sa première implantation dans le monde arabe et en Afrique. A l'international, le groupe suisse était jusqu'ici présent surtout en Europe (Allemagne, Autriche, Pologne, Russie, Ukraine, etc.), aux Etats-Unis et en Inde. Sa présence internationale s'effectue à travers des partenaires et de TechNet Alliance dont il est membre. Créé en 1998 par le réseau des partenaires d'Ansys, et devenu par la suite un réseau mondial, TechNet Alliance est un consortium d'entreprises d'ingénierie assistée par ordinateur (IAO). Regroupant plus de 55 entreprises de plus de 25 pays, il permet la collaboration entre prestataires et utilisateurs d'IAO. Un des pionniers de la simulation numérique en Allemagne, le groupe CADFEM compte plus de 150 employés et réalise un revenu de 40 millions. Il vient s'ajouter à une centaine d'autres entreprises suisses opérant en Tunisie –dont Nestlé, Bobst Group, SGS, Novartis, Roche, etc.- où elles emploient près de 14.000 personnes. L'arrivée de CADFEM renforce le positionnement de la Tunisie comme une des principales destinations de l'offshoring dans la région. Le nombre de sociétés de services et d'ingénierie informatique (SSII) étrangères choisissant de s'implanter dans notre pays ne cesse d'augmenter. Et les SSII françaises y sont nombreuses. Après bien d'autres (dont en particulier D-Carte Europe, GraphiMura et SRA FrancD-Carte Europe, GraphiMura et SRA Franc), on a vu arriver en janvier 2013le groupe Solutions 30, leader européen de l'assistance numérique à domicile. Pour les SSII qui choisissent de prendre pied en Tunisie, le premier atout qu'elles mettent en avant, c'est d'abord le coût de l'implantation –la création d'un centre offshore y coûterait 30% moins cher qu'au Maroc et 50% moins que dans les pays d'Europe de l'Est. Idem pour les coûts opérationnels, dont le loyer du m2 de bureau qui s'établit à 110 $ en Tunisie, contre 200 au Maroc et plus du double (260$) en Egypte. Autre point fort de la Tunisie, la disponibilité des ressources humaines. Le pays «produit», en effet, plus de 65.000 diplômés de l'enseignement supérieur par an, dont 30% dans les filières de l'ingénierie, des sciences de l'informatique, et des communications. Des ressources revenant, à compétence égale, beaucoup moins cher qu'en Europe.