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Ingénierie informatique : Le modèle tunisien recommandé
Publié dans Investir En Tunisie le 15 - 04 - 2009

La concurrence internationale a fait bouger les choses pour les sociétés de service et d'ingénierie informatique (SSII) en Afrique. Ainsi, les SSII d'Afrique subsaharienne ont décidé de fédérer leurs actions et de commencer par la mise en place d'associations patronales sur le modèle de l'Apebi, au Maroc, ou d'Infotica, en Tunisie.
Oui, l'Afrique s'intéresse aux TIC, mais que pèse cette région du monde sur le marché mondial des services informatiques ? Elle pèse près de 15 milliards de dollars par an, en croissance de 5% à 8% pour les trois premiers trimestres de 2008, et ce, pour l'ensemble du continent. Un chiffre à comparer aux 250 milliards de dollars en 2008 dans la zone Europe, Afrique, Moyen-Orient, en progression de 5,3%, et au total de 872 milliards de dollars dans le monde (+6,5% prévus en 2009), des chiffres avancés par le cabinet d'études de marchés Gartner Group.
L'Afrique subsaharienne francophone ne pèse guère sur cet échiquier. Mais il faut dire qu'après les opérateurs de téléphonie mobile, c'est aujourd'hui le secteur public qui est le principal moteur de croissance des services informatiques en Afrique subsaharienne, grâce aux chantiers lancés dans la plupart des pays, notamment pour l'e-administration et les Intranets gouvernementaux. Viennent dans une seconde position l'assurance et la banque, dont les grands acteurs développent de nouvelles applications commerciales, comme la banque à distance ou le paiement par le téléphone mobile. Autres débouchés pour le développement du secteur, les transports et la logistique, les délégations de service public (eau, électricité…), autant de domaines pour lesquels les groupes internationaux sont les principaux leaders en Afrique. Pour ces marchés, ils font le plus souvent appel à leurs fournisseurs habituels, européens ou américains.
Mais la plupart des Etats, bien qu'ils considèrent le secteur des TIC comme stratégique et veulent en faire l'un des points forts de leur économie, ont une faible perception de l'offre africaine. Les marchés domestiques se trouvent alors marginalisés, ce qui engendre de faibles marges bénéficiaires pour les acteurs locaux. La situation est d'autant plus difficile pour eux que, sur les appels d'offres les plus importants, ils doivent faire face à une concurrence internationale venue du Maghreb, d'Inde ou de Chine.
Pour mieux survivre, les SSII africaines ont investi des activités connexes moins rentables et à plus faible valeur ajoutée, comme la distribution de matériel informatique, l'installation et la maintenance de réseaux, l'intégration de progiciels (paie, par exemple), la fourniture d'accès à Internet et de téléphonie sur Internet (VoIP). La formation figure également dans la palette des offres que propose la quasi-totalité des SSII africaines.
Le développement des SSII en Tunisie et au Maroc avait connu les mêmes travers il y a une dizaine d'années. Progressivement, la profession s'est organisée. Sous l'impulsion de leurs groupements professionnels, les SSII ont élaboré de véritables stratégies nationales pour se positionner sur la scène locale et mettre en valeur les avantages comparatifs de leurs pays pour l'implantation des entreprises étrangères exerçant dans le domaine des TIC, leur proposant d'abord d'être leurs sous-traitants.
Ces dernières ont capitalisé sur le développement des infrastructures des télécommunications et celui des compétences locales, notamment grâce à la mise en place de filières appropriées de formation, pour s'orienter progressivement vers l'offshoring. Sur le modèle de l'Apebi marocaine (Association des professionnels des technologies de l'information) et d'Infotica en Tunisie, des groupements professionnels voient le jour en Afrique francophone, à l'instar de l'Organisation des professionnels des technologies de l'information et de la communication (Optic), au Sénégal, ou encore le Groupement interprofessionnel des métiers de l'informatique (Gimi), en Côte d'Ivoire. Leur dénominateur commun est d'assurer la promotion des entreprises de logiciels et services, et la défense des intérêts collectifs des professionnels. Mais les missions varient fortement d'un pays à l'autre. Bien qu'ils servent d'observateur et d'analyste privilégié du secteur des logiciels et services dans leurs pays, les rôles du Gimi ivoirien et l'Optic sénégalaise n'ont pas encore les mêmes orientations stratégiques que celles de l'Apebi marocaine ou de l'Infotica tunisien.
Alors que les organisations professionnelles maghrébines s'orientent vers l'offshoring, leurs consœurs africaines peaufinent encore leur stratégie pour asseoir leur légitimité. Par ailleurs, il est à noter que la Tunisie a été classée, pour la troisième année consécutive, par le Rapport mondial de Davos sur les technologies de l'information et de la communication (TIC,2008-2009), première à l'échelle maghrébine et africaine et 38ème au plan mondial sur un total de 134 pays. Avec un score de 4,34, la Tunisie maintient son positionnement à l'échelle régionale, compte tenu du fait que le nombre des pays classés a augmenté de douze par rapport à l'édition précédente. C'est donc un bon exemple recommandé pour le reste des pays, notamment africains.


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