«J'ai perçu une certaine compréhension de la nature du processus de transition en Tunisie et une prédisposition à le soutenir. Je trouve que l'Union européenne ne se fait pas une mauvaise image de la Tunisie». C'est ce qu'a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, à l'issue de son entretien, mardi 25 juin 2013, avec le président de la Chambre des représentants de Belgique, André Flahaut. M. Larayedh a indiqué que l'entretien s'était focalisé sur les relations tuniso-belges qu'il a qualifiées d'«excellentes», rappelant à ce propos que 200 entreprises belges opèrent en Tunisie, et que le nombre de touristes belges est en accroissement en 2012 en comparaison avec l'année 2010. De son côté, André Flahaut a souligné que la rencontre avait permis d'aborder le processus d'adoption de la Constitution, la condition de la femme et des jeunes et les moyens d'aider la Tunisie à réussir son processus de transition. Le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a été associé à cette rencontre «pour examiner la coopération sécuritaire avec l'UE et obtenir un appui logistique, et en matière de formation». A propos des prochaines échéances électorales, le chef du gouvernement a indiqué qu'"une mission européenne d'observation des prochaines élections serait la bienvenue». Concernant les protestations d'activistes du mouvement Femen lors du passage de son cortège, mardi à Bruxelles, Larayedh a précisé «ne pas connaître ce mouvement, ni ses objectifs, encore moins ceux qui sont derrière lui». WMC / TAP
