Ce pôle est spécialisé en énergie renouvelable, eau et environnement et biotechnologie végétale ; son coût global de réalisation est de 127 MD. Un projet de loi est actuellement en préparation pour ratifier un accord de prêt conclu le 30 juin 2005 à Tokyo, entre la Tunisie et le Japon. En vertu de cet accord, le Japon s'engage à cofinancer le projet du technopôle de Borj Cédria à hauteur de 95 millions de DT. Ce prêt sera remboursable sur 25 ans avec un délai de grâce de 7 ans et un taux d'intérêt de 1,5%. Le pôle de Borj Cédria s'articulera autour de 4 composantes : 1- La formation : avec l'Institut Supérieur des Sciences et Technologies de l'Environnement (ISSTE), l'Institut Supérieur de l'Informatique (ISI) et l'Institut Supérieur des Etudes Technologiques (ISET). 2- Une pépinière d'entreprises et un centre de ressources technologiques. 3- Les entreprises : avec des ateliers relais et l'implantation d'unités de production dans les domaines des énergies renouvelables, de l'eau, de l'environnement et de la biotechnologie végétale. 4- La Recherche : avec 3 centres, un Centre de Recherche des Sciences et Technologies de l'Eau (CRSTE), un Centre de Recherche des Sciences et Technologies de l'Energie (CRSTEN) et un Centre de Recherche de Biotechnologie (CRB). Il faut noter que le Pôle de Borj Cédria est très ancien, puisqu'il a été construit dans les années 80, mais il va être redynamisé par ce nouveau crédit. En outre, il occupe un point stratégique car il jouxte la zone industrielle de Grombalia, Soliman, Hammam Chott, dans un tissu urbain très étendu dépassant les 400.000 habitants et la plaine agricole de Grombalia-Soliman.