Intervenant au cours de la 28ème édition des Journées de l'entreprise, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari, n'a pas manqué de montrer un certain agacement vis-à-vis des partenaires et bailleurs de fonds internationaux de la Tunisie. Il dira notamment que «je ne sais plus quoi leur (bailleurs de fonds) dire…», ajoutant au passage que les espoirs sont maintenant tournés vers le 14 décembre, date à laquelle on devrait, normalement, être fixé sur le nom du futur chef du gouvernement. Par ailleurs, le gouvernement de la BCT a souligné que la Tunisie devrait recevoir, avant la fin du mois de ce décembre, une enveloppe de 750 millions de dollars (équivalent à 1665 millions de dinars), dont 500 millions de dollars en provenance du Fonds monétaire international, et 250 millions de dollars de la Banque mondiale, mais «à condition que la situation politique en Tunisie soit clarifiée et que le nouveau chef de gouvernement du pays soit désigné». M. Ayari a précisé que si la Tunisie obtient cette enveloppe, elle sera utilisée pour financer le budget de l'Etat. La Tunisie attend également d'autres ressources financières internationales, pour l'année prochaine, notamment un crédit de 300 millions de dollars, ainsi que des prêts du Japon et des pays arabes, a indiqué le patron de la BCT.
