La deuxième édition du «Tunis Forum», qui se tiendra le 5 juin 2014 au Palais des congrès, à Tunis, vise à adopter une stratégie d'intégration entre la Tunisie et l'Afrique, afin de mieux ancrer la dimension africaine dans la nouvelles Tunisie en transition. C'est Ahmed Bouzguenda, président de l'Institut arabe des chefs d'entreprise (IACE), qui l'a déclaré, lors d'une conférence de presse, organisée vendredi 23 mai à Tunis. Concernant cette édition, elle vise à débattre des moyens permettant à la Tunisie de mieux accéder aux marchés africains et développer les relations économiques et politiques. Bouzguenda a souligné que la Tunisie devrait adopter une nouvelle stratégie africaine, afin de mieux profiter du boom économique du continent en termes de développement durable. Il a précisé que "l'Afrique connaît depuis plusieurs années un regain de dynamisme économique dans un contexte de ralentissement de l'activité dans plusieurs régions du monde", ajoutant que les prévisions économiques montrent que l'Afrique connaît et connaîtra, dans les prochaines décennies, une croissance notable, surtout en matière d'infrastructures, de pouvoir d'achat et d'exploitation des ressources. «Nous souhaitons discuter des obstacles qui entravent la réalisation des projets aussi bien en Tunisie qu'en Afrique et identifier les secteurs porteurs qui offrent des opportunités d'investissement tels que dans l'infrastructure, la santé, l'éducation et les TIC», a-t-il affirmé. Au programme de «Tunis Forum» figure l'organisation de deux séances plénières et quatre tables rondes qui traiteront de la diplomatie économique et la mobilité des personnes entre la Tunisie et l'Afrique subsaharienne, vu les insuffisances de la politique africaine de la Tunisie, étant donné sa faible représentation diplomatique en Afrique et du système de visa actuel outre les défaillances constatées en matière de protection des investisseurs et d'accompagnement financier. Seront également débattues la problématique de la logistique et la facilitation du commerce dans ses différentes composantes liées à la fois au transport aérien et maritime et aux conventions douanières qui minimisent les barrières non tarifaires. Prés de 1.000 participants dont 350 hauts responsables et chefs d'entreprise africains et 20 organes de presse africains sont attendus à cet événement.