Le président de la Banque africaine de développement (BAD) M. Donald Kaberuka, et le Directeur général du Département de l'aide au développement de la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC), M. Kaname Nakano, ont signé le 24 janvier dernier «les directives relatives à la mise en uvre» de la Facilité de co-financement accéléré pour l'Afrique (ACFA), lit-on dans un communiqué émanant de la banque. Toujours dans le même contexte, M. Kaberuka a également signé avec M. Yoneyama, l'Administrateur de la BAD pour le Japon, des échanges de lettres relatifs au Fonds d'aide au secteur privé en Afrique (FAPA). Selon la BAD, 'ces instruments font partie intégrante du programme d'Assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA)'', tout précisant que l'EPSA est composé - d'un co-financement de projets à garantie souveraine pour le développement du secteur privé (ACFA) ; - d'un prêt à la BAD en faveur des opérations à garantie non souveraine ; - d'une composante don (FAPA) destinée à soutenir les programmes d'assistance technique autonomes, ou des opérations souveraines ou non souveraines. On précise également que le Japon a alloué 1 milliard de dollars américains à la composante prêt sur une période de 5 ans et engagé un montant initial de 20 millions dollars en faveur de la composante assistance technique. Cette approche intégrée renforce sensiblement la stratégie de développement du secteur privé qui intègre les activités de développement du secteur privé dans tous les aspects des activités opérationnelles de la BAD, souligne le communiqué de la BAD. Dans le cadre de la Facilité de co-financement accéléré (ACFA) pour les prêts à garantie souveraine, le Japon co-financera les programmes financés par l'Etat dans les pays éligibles aux prêts qui couvriront un ensemble d'activités destinées à promouvoir le développement du secteur privé en général. Concernant les ressources du FAPA, elles seront utilisées en vue de l'octroi de dons déliés pour la réalisation d'études, l'assistance technique et le renforcement des capacités aux pays, aux communautés économiques régionales et aux organisations intergouvernementales similaires, aux associations des hommes d'affaires, aux institutions chargées de la réglementation des marchés, aux prestataires de services pour le développement des affaires, à la formation commerciale, aux institutions de recherche et aux entreprises issues du partenariat public/privé. Ces ressources sont destinées à servir, également, la promotion de nouveaux programmes axés sur l'appui aux petites et moyennes entreprises (PME), y compris la fourniture de ressources initiales pour les activités de démarrage d'entreprise, les incubateurs d'entreprises, etc.