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L'OCDE prône une libéralisation des échanges associés à un ajustement structurel pour recueillir les fruits de la mondialisation
Publié dans WMC actualités le 24 - 10 - 2005

Tous les pays en développement, hormis un très petit nombre d'entre eux, principalement en Afrique subsaharienne, ont davantage à gagner qu'à perdre à une issue favorable du cycle de négociations commerciales multilatérales de Doha, selon une nouvelle publication de l'OCDE intitulée Changer l'ajustement structurel : les enjeux de la mondialisation.
Cette étude fait valoir que les gains procurés par une libération multilatérale du commerce feront plus que compenser les pertes susceptibles de résulter de l'érosion des préférences accordées à de nombreux pays en développement. L'analyse s'appuie sur des études de cas par pays détaillées, couvrant à la fois des économies développées et des économies en développement, dans les huit secteurs suivants : agriculture, pêche, textiles et habillement, sidérurgie, véhicules à moteur, construction navale, services de santé et services aux entreprises sous?traités à l'étranger.
Estimant qu'il faut adhérer à la mondialisation et non s'y opposer, cette étude aborde quelques?unes des craintes les plus répandues au sujet de la mondialisation, et remet en cause certaines opinions erronées.
• La mondialisation n'implique pas une fuite accélérée des emplois du secteur manufacturier et de l'agriculture vers les services. Au cours des deux décennies écoulées, le transfert d'emplois au profit des services s'est ralenti et le rythme du changement structurel affectant l'agriculture, le secteur manufacturier et les services dans les économies de l'OCDE s'est modéré. Les transferts d'emplois, lorsqu'ils se produisent, se font désormais principalement entre différents segments de l'économie des services.
• Le transfert d'emplois non manuels à l'étranger est encore réduit. Le transfert, selon des rapports de consultants, de quelque 60 000 emplois de services hors des Etats-Unis chaque trimestre doit être situé dans le contexte d'un processus beaucoup plus vaste de destruction et de création d'emplois qui s'inscrit dans le fonctionnement normal du marché du travail américain. D'autres pays de l'OCDE comme la France, l'Allemagne et l'Italie enregistrent des sorties d'emplois de services encore plus limitées.
• La plupart des pays en développement - et non pas simplement une poignée parmi les plus grands, comme la Chine, l'Inde et le Brésil - ont quelque chose à gagner à la libéralisation des échanges. L'ouverture des marchés mondiaux est la clef d'un ajustement réussi, étant donné la contribution des échanges à la croissance, à l'innovation et à la compétitivité. La suppression des obstacles aux échanges de services, intrants cruciaux de l'activité économique, offre des avantages particuliers.
Mais l'étude de l'OCDE reconnaît que le commerce seul ne peut tout faire. La libéralisation des échanges doit aller de pair avec des marchés du travail flexibles, une réglementation efficace mais non excessive et des politiques macroéconomiques favorisant la stabilité et la croissance. Les gains de la libéralisation commerciale ne seront pleinement réalisés que dans une économie qui facilite l'entrée et la sortie des entreprises et permet ainsi au travail et au capital de passer des secteurs d'activité en déclin aux secteurs en expansion.
Et il y aura en effet des activités en déclin. Le rapport de l'OCDE reconnaît que la mondialisation fait des perdants aussi bien que des gagnants - qu'il s'agisse d'individus ou de pays. C'est pourquoi la recherche de l'efficience doit tenir compte des considérations d'équité. En particulier, l'étude préconise des politiques actives du marché du travail qui visent à adapter l'assistance - par exemple au titre de la recherche d'emploi ou de la formation - aux besoins effectifs des personnes concernées.
Quant aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, encore incapables de tirer pleinement parti des gains liés aux échanges, le rapport de l'OCDE souligne la nécessité de prendre des mesures pour accroître leur capacité d'exportation, renforcer leurs institutions et leurs structures de gouvernance, améliorer leur mise en oeuvre des normes fondamentales du travail convenues au niveau international et réduire leurs propres obstacles aux échanges, souvent élevés. Ce n'est pas faire une faveur aux pays les plus démunis que de les laisser se tenir à l'écart du processus d'ouverture des marchés. S'ils sont aidés à cet effet, ces pays pourront eux aussi profiter des flux d'échanges et d'investissements qui sont au coeur de la mondialisation.
‘'Changer l'ajustement structurel : les enjeux de la mondialisation'' est accessible aux journalistes sur le site web protégé de l'OCDE.

(Source : OCDE)


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