Depuis la mise en place du programme d'accompagnement des entreprises pour la certification lancé par le ministère algérien de l'Industrie en 2000, pas moins de 178 entreprises publiques et privées ont été certifiées, ainsi que l'accréditation d'un laboratoire. En effet, des informations recueillies auprès de Direction de la normalisation et de la protection industrielle au ministère de l'Industrie, six grandes opérations ont permis d'accréditer le Centre d'étude et de service technologique de l'industrie des matériaux de construction (CETIM) et de certifier 167 entreprises ISO 9000, six entreprises ISO 14000, tandis que cinq autre entreprises seraient en cours de certification ISO 22000 (qui est la norme internationale relative à la sécurité des produits alimentaires). Ce qui donne une moyenne de 35,5 entreprises certifiées par an. Toujours selon notre source, cela a été possible grâce à une enveloppe financière d'un montant de 500 millions de dinars algériens qui a été allouée pour l'application de ce programme qui vise 'le développement d'un système national de normalisation, selon le programme proposé par le ministère de l'Industrie et approuvé par le gouvernement en mars 2000, dans son volet relatif à la mise en place de la démarche qualité et environnement en entreprise''. Quant à la démarche de certification, elle est constituée de deux phases : la phase d'accompagnement, qui est elle-même composée de 4 sous-phases (diagnostic, formation, rédaction des procédures et audit à blanc, assistance à la certification), et la phase de certification. A noter que, actuellement, ALGERAC est le seul organisme habilité à délivrer les accréditations en Algérie, avec la précision cet organisme n'a pas encore démarré son activité. ALGERAC est une entité autonome, dotée du statut d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) ; elle sera affiliée à des organismes internationaux. Sa mission sera d'accréditer les organismes d'évaluation de la conformité, tels que les laboratoires, les organismes d'inspection et les organismes certificateurs. ALGERAC sera également chargé de «mettre en place un système national d'accréditation répondant aux normes nationales et internationales pertinentes, de parachever l'infrastructure nationale dans le domaine de la qualité, d'évaluer les qualifications et compétences des organismes d'évaluation de la conformité, de délivrer les décisions d'accréditation et de promouvoir les reconnaissances mutuelles entre les organismes étrangers similaires».