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«L'entreprise et les réformes de rupture» : L'IACE met le doigt sur un sujet qui fâche mais indispensable
Publié dans WMC actualités le 30 - 11 - 2018

De gauche à droite: Walid Belhaj Amor (vice-président et porte-parole de l'IACE), Majdi Hassen (conseiller exécutif de l'IACE), Ali Kooli (membre du comité directoire de l'IACE), Taieb Bayahi (président de l'IACE) et Slim Zeghal (coordinateur des des Journées de l'entreprise).
Comme à l'accoutumée, la direction de l'Institut arabe des chefs d'entreprise (IACE), think tank économique, a organisé une rencontre de presse avec les journalistes de la place pour parler des Journées de l'entreprise dans leur 33ème édition, prévue les 7 et 8 décembre à Sousse El Kantaoui.
A l'occasion de cette conférence de presse, Taieb Bayahi, président de l'IACE, était entouré de Slim Zeghal (coordinateur des des Journées de l'entreprise), Majdi Hassen (conseiller exécutif de l'IACE), Ali Kooli (membre du comité directoire) et Walid Belhaj Amor (vice-président et porte-parole de l'IACE).
«L'entreprise et les réformes de rupture». Tel est donc le thème de cette édition. Un sujet éminemment d'actualité dans une Tunisie qui a du mal à faire marcher, comme il se doit, sa machine économique.
Après avoir annoncé l'objet de cette rencontre qui porte sur la 33ème édition des Journées de l'entreprise, M. Bayahi a laissé la parole à Slim Zeghal pour expliquer en profondeur le pourquoi du choix de ce thème et les trois panels qui seront discutés lors de ces journées.
En effet, l'IACE estime que notre pays a besoin de plusieurs changements, dont certains sont indispensables, notamment en matière économique, afin que l'entreprise puisse jouer son rôle de «créateur de richesses». On ne partage que ce qu'on a, dit le proverbe. D'où le thème «l'entreprise et les réformes Tunisie».
Pour ce faire, le think tank a choisi trois panels, à savoir «la réglementation de change et la politique monétaire», «la fiscalité : ressources et pression» et «la code du travail, productivité et flexisécurité» ; et ce dernier risque d'être très très chaud.
Pour justifier ce choix, l'IACE explique dans un document distribué aux journalistes que «depuis 4 ans, l'économie tunisienne connaît une détérioration et cela est visible dans tous les indicateurs, le dira est en baisse historique face au dollar américain, et il a perdu plus que la moitié de sa valeur face à l'euro pendant cette période». Mais encore, «les réserves en devises sont de 78 jours en octobre, la balance commerciale est déficitaire de 8,165 milliards de dinars au 30 juin 2018...».
Ainsi, à travers le thème de cette 33ème édition, les panélistes sont appelés à répondre à deux questions fondamentales : «comment faut-il procéder pour mettre fin à cette détérioration ? Quel type de réformes doit-on engager pour donner une bouffée d'oxygène à l'économie nationale».
M. Zeghal dira du reste qu'il n'y a pire folie que de croire qu'avec les mêmes recettes on peut produire autrement. Bien dit. Pouvoirs publics et secteur privé devraient s'en inspirer.
Nous avons posé la question de savoir s'il était possible, dans une année électorale, d'engager des «réformes de rupture». On a répondu par une question : «est-ce qu'on a le choix ». C'est vrai qu'on n'a pas réellement de choix, mais en politique il faut savoir opérer un dosage entre contraintes économiques et demandes sociales, dirons-nous.
Cependant, tout le monde convient que des réformes profondes sont indispensables si nous voulons sortir l'économie de notre pays du marasme dans laquelle elle se trouve. Mais pensons également que cela doit se faire avec doigtée compte tenu du contexte social –très instable et fragile- du pays. Certes, il faut agir, mais le tout économique peut s'avérer une voix inopérante voire dangereuse.
Par ailleurs, on nous a fait remarquer qu'à l'IACE lui-même il y eu rupture par rapport aux précédentes éditions, notamment par rapport aux invités étrangers...
Tallal BAHOURY


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