Depuis que les ministères de l'Agriculture et des Ressources hydrauliques et du Commerce et de l'Artisanat ont, conjointement, annoncé dans un communiqué, mardi 19 août, la décision de libéraliser l'importation de l'orge et du blé fourragers par les intervenants privés, aucune précision n'avait été donnée sur la nouvelle organisation des achats. Et même si le communiqué de presse a indiqué qu'il est possible pour les personnes voulant s'adonner à cette activité de contacter les services de l'Office des céréales pour en savoir plus, aucune précision sur les mesures d'importation de ces deux produits n'avait avancée. Seulement voilà, nous avons appris par des sources concordantes à l'Office des céréales qu'un cahier des charges serait en train d'être élaboré par les services de l'Office des céréales et ceux du ministre de Commerce, histoire de mettre fin aux différentes spéculations e autres bruits de cafés sur ces deux produits. En attendant, ce qui est certain c'est que l'Etat exerce toujours le contrôle sur la plupart des produits d'importations de céréales par l'entremise de l'Office des céréales -et ce à travers l'intermédiaire d'appels d'offres internationaux aux règles strictes, à l'exception du maïs dont les importations sont déjà privatisées. Si l' ignore encore les spécificités sur la libéralisation des céréales susnommées, certains pensent déjà que cette ouverture devant les intervenants privés pourrait être une solution pour la Tunisie -déficitaire en production céréalière- afin de mieux approvisionner certaines régions qui subissent déjà de mauvaises conditions météorologiques et de faibles investissements dans le secteur agricole. Cependant, la donne inconnue c'est de savoir si la libéralisation de ces produits va entraîner une augmentation des prix au niveau du marché de céréale en Tunisie. A suivre B.B.K