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Musique : Divergences entre les héritiers sur l'exploitation des oeuvres de l'artiste Hédi Jouini
Publié dans WMC actualités le 24 - 09 - 2008

Unis depuis le décès de leur père (le 30 novembre 1990) dans la défense de son patrimoine musical contre toute forme d'exploitation non-autorisée, les héritiers de Hédi Jouini sont aujourd'hui en désaccord.
Les héritages deviennent parfois des pommes de discorde. On en a encore une fois la preuve avec la tournure qu'ont prise les relations entre les héritiers de feu Hédi Belhassine «Jouini». En effet, jusque-là unis dans la défense du legs musical de leur père, contre les nombreuses tentatives d'exploitation frauduleuse, ses six enfants (Nébil, Adel, Férid, Afifa, Naoufel et Samia) sont aujourd'hui divisés. Le «clash» a été révélé au grand jour par un communiqué publié le 1er septembre 2008, dans un quotidien de la place.
A la différence d'un premier communiqué publié il y a exactement deux ans, et parlant au nom de toute la famille, le nouveau ne porte la signature que de quatre des six héritiers. Ces quatre (Nébil, Adel, Férid, Afifa) y «informent le grand public et spécialement les artistes, les propriétaires de maison d'édition et d'enregistrement, les sociétés de production audiovisuelle, ainsi que les vendeurs de cassettes, CD…, que les œuvres musicales de feu Hédi Jouini sont protégées par les dispositions de la loi n°36 du 24/02/1994 relative à la propriété littéraire et artistique».
Sur la base de quoi «toute exploitation ou utilisation desdites œuvres doit être justifiée par une autorisation préalable sollicitée auprès de l'Organisme tunisien de protection des droits d'auteur ou auprès de tous les héritiers réunis, à savoir : Nébil, Adel, Férid, Afifa, Naoufel et Samia».
Plus important encore, ce communiqué s'adresse aussi, indirectement, à l'autre héritier, Naoufel en l'occurrence, chanteur comme son père.
Evitant une attaque frontale de leur frère, les auteurs du communiqué se contentent de mettre en garde que «ni M. Naoufel Belhassine ni Mme Patricia Ferrari ni la société NFB Production ne sont habilités légalement à octroyer des autorisations d'exploitation des œuvres de feu Hédi Jouini». Il en découle que «toute autorisation émanant desdites personnes est nulle et sans effet et susceptible de poursuites judiciaires civiles et pénales à l'encontre de son détenteur».
Les quatre héritiers agissant de concert se démarquent ainsi de leur frère Naoufel parce qu'ils viennent de découvrir qu'il avait récemment autorisé, seul, le chanteur égyptien Mohamed Mounir à interpréter l'une des plus belles chansons de Hédi Jouini (Taht El Yasmina Fillil). Interpellé par mail par l'un des quatre héritiers solidaires, le chanteur égyptien avait d'abord déclaré qu'il n'avait pas sollicité d'autorisation parce qu'il croyait que, la chanson n'ayant pas de propriétaire connu et faisant partie du folklore tunisien, il n'était pas tenu de le faire. Mais confronté à la preuve de l'appartenance de ladite chanson au patrimoine de Hédi Jouini, le chanteur égyptien a fini par reconnaître que c'est NBF Production, une société créée par Naoufel Belhassine en France, qui l'a autorisé à la chanter.
L'œuvre de Hédi Jouini, décédé il y a dix-huit ans, étant encore protégée pour 32 ans, d'autres empoignades risquent de se produire entre ses héritiers s'ils n'accordent pas leurs violons.


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