L'objectif est de valoriser la proximité avec l'UE, de diversifier les produits et services exportés, d'accorder plus que jamais de l'importance à la traçabilité, d'optimiser l'exploitation des accords de libre-échange bilatéraux et multilatéraux et de faciliter le dédouanement des marchandises. Concrètement, au plan du financement, un troisième Fonds d'Accès aux Marchés Extérieurs (FAMEX III) sera mis en place pour aider 1.000 entreprises et 80 structures professionnelles à adapter les produits locaux aux exigences de la clientèle étrangère. Le Fonds, cofinancé par la Banque mondiale, a reçu pour mission d'assister une centaine d'entreprises (100) à externaliser leurs activités. Il s'agit également d'améliorer les conditions de garantie des exportations. Ainsi, les fonds de la Caisse de garantie seront augmentés de 5 millions de dinars, le plafond des prêts garantis de 500.000 dinars à 750.000 dinars pour les biens et de 100.000 dinars à 200.000 dinars pour les services. Au rayon de la promotion, l'accent sera mis sur la complémentarité et l'efficience des interventions des structures en charge du commerce extérieur (Cepex, Office du tourisme, CETTEX, Fédérations patronales, représentations économiques à l'étranger ). Parallèlement, la participation aux foires et salons spécialisés à l'étranger et en Tunisie (TEXMED, salon international pour l'exportation des services), sera intensifiée. Mention spéciale pour l'encadrement : le Cepex aura à assurer un encadrement personnalisé des entreprises exportatrices. Les chambres de commerce et d'industrie seront raccordées au réseau «TASDIR NET» et aux banques de données internationales. Les jeunes exportateurs bénéficieront d'une formation appropriée. Les exportateurs bénéficieront d'une augmentation de la prime de voyage d'affaires des exportateurs, laquelle passera de 300.000 dinars à 500.000 dinars. Le plafond annuel des transferts autorisés pour les entreprises résidentes sera porté à 500.000, et ce au titre de l'investissement à l'étranger. Autre mesure : le financement sous forme d'escompte sur l'étranger sera facilité, tout en acceptant l'escompte des effets ne dépassant pas un an, contre 6 mois actuellement. Au plan réglementaire, la loi régissant le commerce extérieur sera révisée. Objectifs : limiter au maximum les autorisations d'import/d'export et intensifier les mécanismes anti-dumping et de prévention.