Alors que le groupe nucléaire Areva pourrait ouvrir son capital à des fonds d'investissements arabes, la Libye n'exclut pas une prise de participation dans la société italienne d'électricité Enel. Enel fait partie d'une liste d'entreprises italiennes dans lesquelles la Libye pourrait investir, a déclaré jeudi l'émissaire du pays, tout en ajoutant qu'il n'y avait pas de discussions avec la direction du groupe d'électricité et qu'il n'y avait aucune garantie d'une future prise de participation. "Nous observons le développement d'Enel, nous examinons toutes les opportunités d'investissement", a déclaré à l'agence de presse Reuters l'ambassadeur Hafed Gaddour lors d'un entretien téléphonique. "Si Enel s'avère être une entreprise en bonne santé, si nos experts rendent un avis positif, alors nous étudierons le dossier. Mais il n'y a pas qu'Enel sur notre liste. Et nous n'avons pas encore pris la décision d'investir", a-t-il ajouté. D'autre part et d'après une information du Financial Times, reprise par le journal Le Figaro, le gouvernement français, actionnaire du groupe nucléaire Areva, envisagerait la possibilité d'ouvrir le capital du groupe à des fonds d'investissements publics du Moyen-Orient. La prise de participation se situerait entre 1% et 5%. Pour l'instant, aucune décision n'aurait été prise. Areva recherche activement des capitaux pour financer ses investissements prévus en 2009 (2,7 milliards d'euros) et pour faire face à la hausse de la demande mondiale en énergie nucléaire. Un partenariat avec Alstom avait plusieurs fois été évoqué. Outre l'apport de capitaux, l'entrée de fonds arabes dans le capital d'Areva pourrait permettre au groupe de renforcer sa position dans les pays du Golfe en particulier. D'après Reuters