Certaines compagnies qui opèrent, plusieurs fois par semaine, depuis un certain temps déjà notamment sur l'aéroport de Monastir telle "Transavia" la filiale "low cost" d'Air France qui s'y pose depuis une bonne année au moins ne sont elles pas des compagnies "low cost" avec un statut parfaitement reconnu en Tunisie? "Parler de levée de l'interdiction du Low Cost en Tunisie" paraît donc incohérent. Votre information se doit d'être actualisée puisque des compagnies "low cost" opèrent en Tunisie, depuis un certain temps déjà, en toute parfaite légalité. D'une façon générale,les compagnies "low cost" qui touchent l'Europe sont aussi fiables que les autres. Elles disposent d'excellents appareils récents. Elles remplissent parfaitement leur mission, en toute sécurité. Elles sont tenues aux mêmes règles drastiques de maintenance que les autres. Elles respectent leurs horaires tout autant que les autres. La seule différence réside dans les temps d'escale réduits et le service limité au strict minimum ou proposé en supplément. Il serait plus intéressant de nous dire combien de passagers nous ont rapporté les compagnies "low cost" exerçant déjà en Tunisie, en 2008, par exemple. Je sais qu'un certain nombre de retraités utilisent les vols "low cost" pour passer une partie de leurs hivers en location chez des particuliers en Tunisie. Ils apprécient cette possibilité qui leur est offerte de voler à des tarifs confortables pour leur budget. Vue la différence de prix avec les vols réguliers, ils considèrent qu'ils peuvent parfaitement se passer de services qui ne sont pas indispensables tels les repas, boissons, journaux à bord... et ils ne sont pas les seuls à penser ainsi! Cette forme de vol "low cost" présente aussi un autre avantage. Elle oblige les compagnies dites régulières à faire un effort de qualité de service afin de se démarquer et de justifier l'énorme différence de prix avec le "low cost" notamment dans la qualité des repas servis à bord... Finalement tout le monde y trouve son compte... Pourquoi Tunisair n'étudierait elle pas la possibilité de créer sa propre filiale "low cost" et la fiabilité de cette opération. Bien d'autres compagnies régulières l'ont fait avant elle. Elles exploitent aujourd'hui intelligemment ce créneau. En matière d'économie, il n'y a pas de question taboue. A l'ère de la mondialisation,il faut avoir le courage d'anticiper et vite. Il ne sert à rien de rester cripés sur des positions archaïques pour, soi disant, protéger des parts de marché qui risquent de toute façon de vous échapper si vous ne tenez pas compte de l'évolution des comportements de la clientèle encore plus fortement attisée par la crise actuelle. Si le low cost permet, en plus, de stimuler notre tourisme c'est la cerise sur le gâteau : ayons le courage de nos ambitions, laissons le se développer. ouvertement. A.B. Réaction à l'article : Transport aérien : Pour ou contre l'arrivée du low cost en Tunisie ? Contact : [email protected]