Une stratégie est mise en place pour raccorder les barrages entre eux. Objectif : maîtriser le réseau de transport de l'eau et réguler sa distribution de l'eau sur les différentes zones. Dans cette optique, le barrage de Sejnane a été raccordé au canal Medjerda, le barrage Sidi Barak à celui de Sejnane et le barrage Barbara à celui de Sidi Salem. Ce raccordement est destiné à valoriser les 4,1 milliards de mètres cubes d'eaux mobilisées par le biais de quelque 21 grands barrages, 203 barrages collinaires, 580 lacs collinaires, 2.400 puits profonds, 3 stations de dessalement, 4.000 ouvrages pour l'épandage des eaux de ruissèlement et l'alimentation de la nappe phréatique, 1.140 puits de prospection, 1.300 puits de contrôle et 1.100 puits profonds. Le coût global de ces ouvrages hydrauliques s'est élevé à 2 milliards de dinars aux prix constants. Côté perspectives, les autorités compétentes comptent mobiliser, à l'horizon 2016, 95% des eaux mobilisables contre 90% actuellement.