Vous savez comment fonctionnent les Occidentaux, particulièrement la 'frange haute'' que le tourisme tunisien essaie, de toutes ses forces, de séduire depuis des années 'Notre stratégie à l'horizon 2016 est sur 3 fronts : consolider notre compétitivité, améliorer l'arrière-saison, attirer les touristes à revenu élevé'', voilà ce que disent les officiels du tourisme. C'est bien, on a les idées claires ! Mais maintenant, c'est évidemment sur le terrain que tout se joue. Jetez maintenant un coup d'il sur la liste suivante : 'Amsterdam, Athens, Atlanta, Barcelona, Beijing, Berlin, Boston, Bruxelles, Chicago, Copenhagen, Dublin, Florence, Frankfurt, Hamburg, Hong Kong, Istanbul, Kyoto, Las Vegas, Leipzig, Lisbon, London, Los Angeles, Madrid, Miami, Milan, Montreal, Moscow, Munich, New York, Paris, Philadelphia, Prague, Rome, Saint Petersburg, San Francisco, Seattle, Stockholm, Tokyo, Toronto, Turin, Vancouver, Venice, Vienna, Washington, Zurich''. Avez-vous remarqué quelque chose ? Aucun pays arabe, ni africain !! Mais d'abord, quelle est l'histoire de cette liste ? Ce sont simplement les villes que prend en compte (pour l'édition de ses CityNotebooks) Moleskine, le nom des célèbres carnets de notes, de croquis qui est devenu la coqueluche des voyageurs de la haute société occidentale. Chargés de symboles culturels, ces carnets classés en dizaines de catégories ont été les enfants chéris d'artistes et écrivains célèbres, tels que Picasso, Matisse, Hemingway, Bruce Chatwin, Neil Gaiman et leur popularité ne cesse de croître. Vous l'avez compris : au moment où toutes les destinations touristiques se battent pour attirer les Occidentaux nantis, c'est sur ce genre de terrain que la différence se joue. Pourquoi n'adresserions-nous pas d'invitation officielle aux gens de Moleskine pour les motiver à la création d'un CityNotebook sur Tunis ? Nous prendrions de vitesse Dubaï, le Caire, Rabat !