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Les coûts de la pollution industrielle !
Publié dans WMC actualités le 07 - 07 - 2009

Les risques d'intoxication au chlore relance plus que jamais le débat sur les industries polluantes dans le pays et leurs conséquences sur la santé.
La société de cellulose de Kasserine, notamment, est réputée pour ses rejets polluants que ce soit dans l'air ou dans l'oued Andloun. Il y a une vingtaine d'années, l'usine était épinglée pour ses rejets de mercure, matière très nocive pour la santé des gens.
L'humanité se rappelle encore l'empoisonnement au mercure des pêcheurs de la baie de Minamata, au Japon. Cet empoisonnement, dû au rejet en mer d'une petite quantité de mercure, a marqué les esprits par le nombre de morts (1.200 en 20 ans).
L'industrie polluante du papier de Kasserine n'est, en fait, qu'une composante d'un tissu industriel local fort polluant. Les stratèges des années soixante, pressés de doter le pays d'industries lourdes génératrices d'emplois, ont été peu regardants sur l'écologie il faut dire que ce concept n'avait pas la cote dans les années 60- et les incidences des rejets industriels sur le cadre de vie des gens.
Les rejets d'autres usines mastodontes énergivores telles que la société de sidérurgie El Fouledh à Menzel Bourguiba, l'industrie cimentière (7 cimenteries), les tanneries, les huileries (rejet de la margine) ont tous contribué à cette pollution industrielle.
Aujourd'hui, le contribuable paie très cher la facture de la dépollution. Des milliards de dinars sont dépensés, non pas pour créer de nouveaux projets, mais pour corriger ces erreurs industrielles. C'est connu, la dépollution coûte plus cher que le lancement de projets polluants.
La Tunisie a été amenée à contracter des prêts pour financer la réparation des dégâts. A titre simplement indicatif -car la liste est longue-, la Banque européenne d'investissement (BEI) a accordé à la Tunisie, par le biais de la Facilité Euro-Méditerranéenne d'Investissement et de Partenariat (FEMIP), deux crédits dédiés au financement de projets d'isolement du phosphogypse. Le premier, d'un montant de 34 millions d'euros (environ 52 millions de dinars tunisiens), est destiné à réhabiliter la zone polluée de Taparura. Cette zone côtière souffrait, par l'effet des rejets de phosphogypse de l'usine NPK, d'un grave problème de pollution.
Le second crédit à taux bonifié, d'un montant de 45 millions d'euros, est dédié au financement du projet de dépollution du golfe de Gabès. Ce projet concerne l'évacuation et la mise en terril contrôlé des déchets du phosphogypse produit par les usines du Groupe chimique tunisien (GCT).
Par de là ces exemples d'industries polluantes et des corrections apportées, l'heure est désormais à de nouvelles stratégies industrielles. L'essentiel ici est de tirer les enseignements, dans les meilleurs délais, et de migrer sans tarder vers la production propre et le développement des énergies renouvelables.
C'est propre et c'est moins cher.


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