Sagem Communication, l'ex-filiale de Safran depuis 2008, se donne de nouvelles ambitions, notamment dans l'innovation. La preuve : récemment, elle s'est rebaptisée Sagemcom et tente maintenant de se réorganiser et d'étoffer sa ligne de terminaux, principalement destinés aux opérateurs télécoms et aux électriciens. C'est le site usinenouvelle.com qui l'a écrit. Rappelant quelques chiffres de l'entreprise (1,3 milliard d'euros de chiffres d'affaires en 2008 et 6.000 collaborateurs, dont 3.000 en Tunisie et 2.400 en France, où elle réalise 25% de son chiffre d'affaires et dispose de trois usines), le président de Sagem Communication, Patrick Sévian, a déclaré lors d'une conférence de presse que son entreprise 'veut être mieux reconnu sur le marché et être à l'origine de nouvelles innovations qui marquent les esprits», indique le site. C'est donc pour cadrer avec cette stratégie que d'abord Sagem Communication devient Sagemcom, puis a 'décidé de renforcer son positionnement sur de nouveaux segments, comme l'énergie et les terminaux de convergence''. Ainsi, avec 80% de ses ventes réalisées au travers des opérateurs télécoms et des opérateurs électriques, 'Sagemcom a décidé de créer trois filiales sur ces principaux marchés : le haut débit (Sagemcom Broadband) ; l'impression (Sagemcom Documents) ; et les télécoms et l'énergie (Sagemcom Energie et Télécoms). L'objectif : accélérer, via des entités séparées, sa politique de croissance externe, une stratégie qui l'a déjà conduit à absorber Gigaset Communications en Allemagne en début d'année''. Concernant les produits, le management de Sagemcom compte 'mettre l'accent sur l'énergie et les nouveaux compteurs communicants'', deux secteurs où l'entreprise dispose de solides référence par rapport à ses concurrents. Et du côté de la Tunisie, et surtout par ces temps d'économie d'énergie et d'innovation, ces produits ne manqueront pas d'intéresser la STEG. Rappelons enfin que Sagemcom est détenu à hauteur de 57% par le fonds d'investissement américain Gores Group, 25% appartiennent aux salariés, 8% pour Safran et 7% pour CIC.