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Tunisie Santé : Grippe A, la plus grosse intox planétaire ?
Publié dans WMC actualités le 30 - 01 - 2010

14.000 morts dus au virus H1N1 dans le monde face à 500.000 décès annuels de la bénigne grippe saisonnière… Ce comparatif questionne l'ampleur des mesures mises en œuvre pour gérer la ‘pandémie'.
La menace du virus influenza s'éloignant, ce qui risque de devenir le «scandale médical du siècle» commence à faire parler de lui. "On a dit que des millions de personnes allaient mourir. […]Cela a permis à l'industrie pharmaceutique d'engranger des recettes très juteuses", ainsi s'exprime celui par qui le scandale est révélé, le médecin épidémiologiste allemand Wolfgang Wodarg, président de la commission des questions de santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Nous vous transcrivons ici une partie très évocatrice et explicative de ses propos, recueillis début janvier par un confrère français :
"J'ai eu tout de suite des soupçons : les chiffres étaient très faibles et le niveau d'alarme très élevé [en avril 2009]. On en était à même pas mille malades que l'on parlait déjà de pandémie du siècle. Et l'alerte extrême décrétée était fondée sur le fait que le virus était nouveau. Mais la caractéristique des maladies grippales, c'est de se développer très vite avec des virus qui prennent à chaque fois de nouvelles formes, en s'installant chez de nouveaux hôtes, l'animal, l'homme, etc. Il n'y avait rien de nouveau en soi à cela. Chaque année apparaît un nouveau virus de type «grippal». En réalité rien ne justifiait de sonner l'alerte à ce niveau. Cela n'a été possible que parce que l'OMS a changé début mai sa définition de la pandémie. Avant cette date, il fallait non seulement que la maladie éclate dans plusieurs pays à la fois mais aussi qu'elle ait des conséquences très graves, avec un nombre de cas mortels au dessus des moyennes habituelles. On a rayé cet aspect dans la nouvelle définition pour ne retenir que le critère du rythme de diffusion de la maladie. […] Dans les choses qui ont suscité mes soupçons, il y a donc eu d'un côté cette volonté de sonner l'alerte. Et de l'autre des faits très curieux. Comme par exemple la recommandation par l'OMS de procéder à deux injections pour les vaccins. Ça n'avait jamais été le cas auparavant. Il n'y avait aucune justification scientifique à cela. Il y a eu aussi cette recommandation de n'utiliser que des vaccins brevetés particuliers. Il n'existait pourtant aucune raison à ce que l'on n'ajoute pas, comme on le fait chaque année, des particules antivirales spécifiques à ce nouveau virus H1N1, «complétant» les vaccins servant à la grippe saisonnière. On ne l'a pas fait car on a préféré utiliser des matières vaccinales brevetées que les grands laboratoires avaient élaborées et fabriquées pour se tenir prêts en cas de développement d'une pandémie".
Ce mardi 26 janvier, le numéro deux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Keiji Fukuda, a été auditionné à Strasbourg. La Commission santé des parlementaires du Conseil de l'Europe voulait savoir si les décisions de l'OMS en matière de gestion de la crise de la grippe A ont été influencées par les liens qu'entretient l'industrie pharmaceutique avec des experts de l'OMS.
Outre pointer les faits sus-évoqués, la Commission a mis en avant les liens officiels existants entre laboratoires d'un côté et médecins experts à l'OMS et gouvernants de l'autre. Cette enquête sur le manque de transparence et les éventuels conflits d'intérêts au sein de l'OMS donnera lieu à un rapport sur l'influence des laboratoires dans la campagne mondiale de vaccination, rédigé par les parlementaires de tous bords politiques de la Commission.
«Nous voulons faire la lumière sur tout ce qui a pu rendre [possible] cette formidable opération d'intox. Nous voulons savoir qui a décidé, sur la base de quelles preuves scientifiques, et comment s'est exercée précisément l'influence de l'industrie pharmaceutique dans la prise de décision», explique Wolfgang Wodarg.
Avant les conclusions sans doute troublantes de cette enquête, une question plus ou moins en rapport persiste : si ce virus s'était avéré vraiment dangereux, les gouvernements auraient-ils pu obtenir de meilleur résultat en termes de vaccination ?


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